Quandon veut faire des économies, mieux vaut rouler calmement et donc, sans à-coups. Cela vous permettra cette fois d’économiser “jusqu’à 20 % de carburant par rapport à une conduite agressive en ville”. De même, durant les cinq premiers kilomètres de vos sorties en voiture, pensez à rouler plus lentement que la normale. Pendantce temps, surveillez la croissance et continuez à ajouter de la terre, de l'eau et du compost jusqu'à ce que les plantes sortent du sac.Étape 3 : Récoltez les fruits et légumes, Dépôtde plainte contre les services de l’Etat : Installations classées, DDTM, DDPP, ARS et Préfecture : la porcherie de Plovan Les riverains ont questionné à plusieurs reprises les administrations qui ont donné les autorisations d’agrandissement de la Sarl La Vallée à Plovan (Mairie, Préfet, Coderst ). Les réponses des administrations dites compétentes vont toujours Détecteret réparer les fuites. Prendre une douche plutôt qu'un bain. Utiliser un pommeau de douche économique (ou un mitigeur thermostatique) Éviter de laisser couler Uneinvention espagnole pour l'irrigation utilise jusqu'à 70 % d'eau en moins. Une entreprise familiale de Torrox a développé DeepDrop, un système capable d'économiser de 4 La récolte : – Il faut opter à récolter les laitues avant qu’elles ne commencent à devenir amères et faire pousser des fleurs. – Il est à retenir que si vous faites la récolte le matin, la laitue a une teneur en sucre plus élevée que si vous faites la récolte l’après-midi. – Pour faire la récolte de la plante entière QBjCc3A. Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Conduire de l'eau jusqu'à une culture — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Description botanique Amandier Prunus dulcis, est un arbre originaire d’Iran et des pays voisins d’Asie Centrale et dont les graines sont comestibles. Il appartient à la famille des Rosaceae ordre Rosales. L’amandier, un arbre dont la culture est économiquement importante, est surtout implanté dans les zones de climat méditerranéen entre 28 ° et 48 ° de latitude nord et 20 ° et 40 ° de latitude sud. La Californie, la région la plus importante de production représente près de 80 % de l’offre mondiale. Les amandiers peuvent être divisés en deux types de variétés l’amande douce Prunus dulcis variété dulcis et l’amande amère P. dulcis variété amara. Les amandes douces sont consommées comme noix et utilisées dans la cuisine ou comme source d’huile d’amande ou de poudre d’amande. Les amandes amères fournissent l'huile d'amande amère utilisée dans la fabrication d'extraits aromatiques pour aliments et liqueurs. Les amandes peuvent être consommées crues, blanchies ou grillées. Les amandiers sont des arbres à feuilles caduques et ont une dormance marquée. En règle générale, ils atteignent une hauteur de 3 à 4,5 mètres 10-15 pieds environ. Lors de la floraison, des fleurs odorantes, roses pâles à blanches, à cinq pétales, apparaissent de la fin janvier au début avril dans l'hémisphère nord. Les fleurs sont auto-incompatibles, ce qui implique que les insectes pollinisateurs facilitent la pollinisation croisée avec d'autres cultivars. Le fruit en croissance c’est une drupe ressemble à une pêche jusqu’à sa maturité. Quand il mûrit, l'enveloppe extérieure coriace, se déchire, se recroqueville et libère l’amande. En fait, les amandes ne sont pas de vraies noix un type de fruit sec, mais plutôt des graines enfermées dans un enro­bage de fruits dur. L'amande douce est culti­vée sur une vaste zone géogra­phique. Le point le plus important à considérer pour le suc­cès de la plantation est de ne pas avoir de gelées pendant la floraison. Les amandes amères et les amandes douces ont une composition chimique similaire. Toutes les deux contiennent entre 35 et 55 % d’huile non volatile et de l’enzyme émulsine, qui produit du glucose en présence d’eau. Les amandes amères contiennent de l'amygdaline, présente à l'état de traces dans les amandes douces, et l'huile d'amande amère contient du benzaldéhyde et de l'acide prussique hydrocyanique. Les amandes sont riches en protéines et en matières grasses et fournissent de petites quantités de fer, de calcium, de phosphore et de vitamines A, B et E. Irrigation La culture des amandiers en Espagne a été réalisée dans de mauvaises conditions de pluies et d’environnement. Cependant, ces dernières années, la gestion des cultures est en train de changer avec le développement de zones irriguées. Grâce à ce changement, la productivité de la culture en Espagne est passée de 150 kg / ha d'amandes en culture traditionnelle à un maximum de 1 500 kg / ha. Dans d’autres régions, telles que la Californie ou l’Australie, la culture des amandiers a fait preuve d’un com­portement extraordinaire en conditions irriguées, atteignant des productions moyennes supérieures à 2 000 kg / ha d’amandes avec des maxima allant jusqu’à 4 000 kg / ha avec des apports en eau d’irrigation très élevés plus de 10 000 m3 / ha et par an. En Espagne, ces apports d’eau ne sont pas possibles, mais cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à l’irrigation de l’amandier. Avec des apports proches de 3 000 à 4 000 m3 / ha, la culture de l’amandier répond de façon très positive à l’irrigation, à condition d’apporter l’eau au bon moment et de manière optimale. Le développement de stratégies d'irrigation avec un approvisionnement en eau inférieur à l'optimum est dû à la limitation des ressources en eau disponibles, provoquée par une augmentation des besoins en eau dans l'agriculture et à une diminution des précipitations attendues due aux effets du changement climatique. Il y a quelques temps, l'objectif ultime de l'irrigation était de maximiser le rendement des cultures. Mais actuellement, d'autres facteurs tels que la conservation des ressources, la maximisation des bénéfices ou le respect de l'environnement revêtent une importance majeure. Cela signifie que nous devons augmenter l'efficience de l'eau. Bien que cela semble une tâche facile, l'irrigation ne l'est pas. C'est peut-être l'une des activités les plus complexes auxquelles un producteur doit faire face. En plus de connaître les caractéristiques de la culture et d’avoir une connaissance approfondie de la gestion des installations, l’irrigation exige une étude détaillée de la composante sol qui est difficile à intégrer en raison de sa grande variabilité spatiale et temporelle. • Les différents systèmes d'irrigation. Nous allons voir maintenant quelle méthode utiliser pour apporter cette eau à la plante. Il existe trois méthodes d'irrigation - l’irrigation gravitaire, - l’irrigation par aspersion, - l’irrigation goutte-à-goutte. L’irrigation gravitaire. Les systèmes gravitaires comprennent l’arrosage par sillons ou l’arrosage par planches. L’arrosage par planches avec bordures qui inondent la zone entre les rangées d'arbres est couramment utilisé pour les amandiers, mais l'irrigation peut être également réalisée à partir d'un certain nombre de sillons parallèles aux rangées d'arbres. Déterminer les quantités d’eau apportées et en particulier l'uniformité d'application avec les systèmes d'irrigation gravitaire est très difficile et est généralement effectué par un évaluateur de système d'irrigation professionnel. Un producteur peut déterminer la quantité d'eau apportée pendant un cycle d'irrigation, un élément important pour la gestion de l’eau. Pour un calcul correct il est nécessaire de connaître • la valeur du débit apporté au verger, • la valeur de la surface irriguée, • la durée de l’irrigation. Dans le cas de l’irrigation gravitaire, l’efficience de l’eau est très faible c’est pourquoi, actuellement, dans un environnement de pénurie en eau, l’utilisation de ce mode d’arrosage diminue, bien qu’il reste très important dans les anciennes exploitations. Irrigation par aspersion. L'utilisation des micro-asperseurs pour irriguer les plantations d'amandiers a considérablement augmenté ces dernières années, car les micro-asperseurs offrent de nombreux avantages - irrigation adaptée spécifiquement à la plantation ; le feuillage n’est pas mouillé, alors que dans un même temps, la zone humidifiée et les apports d’eau peuvent être adaptés de manière optimale au stade de croissance de l'arbre. L'augmentation du rayon de la zone humidifiée lors de la croissance de l'arbre est facile et rapide, car elle ne nécessite qu'un autre asperseur entre les arbres. - Adaptation de la portée et de la surface humidifiée sous les arbres au développement du volume racinaire afin d'augmenter l'efficience de la consommation en eau et en engrais et d'aider au développement et à l’implantation de l'arbre dans le sol. - Irrigation utilisant une large gamme de débits, y compris des débits très faibles Aqua Smart 2002 - Jusqu'à 20 litres / heure ; 15 litres / heure pour la famille Jet. - Irrigation à l'aide de micro-asperseurs suspendus pour refroidir ou pour la protection antigel jusqu'à environ - 3 ° C. Arroser la zone permet de prévenir le gel, qui peut souvent causer des dommages irréversibles aux arbres. Irrigation localisée. Actuellement, les systèmes d'irrigation localisée s’implantent dans la plupart des vergers d’amandiers. Par rapport aux systèmes d’irrigation gravitaire ou par aspersion, l'irrigation localisée est plus efficiente. Elle nécessite des ressources en eau moindres et apporte de petites quantités d’eau, toujours au même endroit, avec une fréquence élevée. Ce système d’apport d’eau permet la formation de zones humides bulbes où l’humidité toujours maintenue très élevée favorise l’absorption de l’eau et des nutriments par les racines. Ce système d’irrigation offre également l'avantage de pouvoir appliquer, par le biais de l'eau d'irrigation, des engrais, des herbicides et des produits phytosanitaires. Parmi ses inconvénients, on peut citer les risques de colmatage des goutteurs, si les caractéristiques de l'eau d'irrigation ne sont pas bonnes et l'impossibilité d'effectuer un travail dans un sens perpendiculaire aux rampes si celles-ci sont placées à la surface du sol. Il est possible d’éviter le colmatage des goutteurs en utilisant des goutteurs de qualité et une bonne filtration. Les systèmes d’irrigation localisée utilisés sur les amandiers correspondent à deux types d’irrigation les micro-asperseurs et les rampes goutte-à-goutte. Avec l’irrigation localisée par aspersion, l'eau est apportée par de petits asperseurs sous forme de pluie fine. Par rapport aux asperseurs classiques, les micro-asperseurs demandent une pression plus faible 1-2 kg / cm2, un débit plus faible 16-200 l / heure avec un rayon de la zone humidifiée moins important inférieur à 3 m. Parmi les systèmes localisés, ce sont eux qui mouillent le plus de surface et apportent plus d'eau, à une fréquence plus faible. Dans les régions venteuses, les difficultés sont dues au manque d'uniformité dans la répartition de l'eau. De même, les micro asperseurs produisent le taux d'humidité le plus élevé dans la plantation, ce qui favorise le développement des maladies. Le système d'irrigation goutte-à-goutte, présentant de grands avantages pour la culture des arbres fruitiers, est celui qui est le plus utilisé pour toutes les nouvelles plantations. Les rampes sont généralement en polyéthylène basse densité, d’un diamètre compris entre 16 et 20 mm, d’une épaisseur inférieure à 2 mm et d’une pression maximale de 2,5 kg / cm2. Les goutteurs, qui amènent l'eau sur le sol avec un faible débit, forment dans le sol un bulbe humide. Fabriqués en plastique, ils ont un faible débit moins de 16 l / heure, mais les plus utilisés sont ceux dont le débit est de 2 et 4 l / heure pour une pression de travail d’environ 1 kg / cm2. Ils peuvent être placés en dérivation ou intégrés dans la rampe. Si la surface de plantation présente une pente, on recommande d’utiliser des goutteurs autorégulants PC, pour maintenir un débit constant malgré les différences de pression générées le long de la rampe par les dénivellations du terrain. L'irrigation goutte-à-goutte présente de nombreux avantages - la possibilité de travailler avec de faibles débits. - Le goutte-à-goutte permet d'économiser de l'eau une solution pour les pays où l'eau est rare, mais cette technique d’irri­gation nécessite des exigences de filtration relativement élevées. - Il maintient une bande humide continue le long des lignes d’arbres. - C’est une méthode optimale pour fertiliser les arbres. - Ne mouillant pas le tronc, il diminue l'humidité, évitant ainsi le développement de la pourriture, des maladies et la croissance des mauvaises herbes. Irrigation goutte-à-goutte enterrée. Au niveau mondial, l'utilisation de l'irrigation goutte-à-goutte enterrée SDI n'est pas une nouveauté. En Israël, cette pratique existe depuis les années 1960. Cette technique a été diversement utilisée dans le monde pour différentes cultures, sur plusieurs types de sols et sous différents climats. C’est un système qui fournit de l’eau à basse pression aux amandiers et à d’autres cultures, par le biais d’un goutte-à-goutte enterré ou de tubes rigides avec des goutteurs intégrés. L'irrigation goutte-à-goutte enterrée présente, par rapport à l'irrigation goutte-à-goutte de surface traditionnelle de nombreux avantages - des rendements plus élevés avec une réduction significative de la consommation d'eau. - Plusieurs études ont montré que l'évaporation au niveau du sol, le ruissellement de surface et la percolation profonde sont fortement réduits ou éliminés avec cette technique. - Le volume de sol humide est plus grand. - Les coûts de maintenance diminuent. - Il ne gêne pas au passage des machines. L’utilisation des herbicides diminue car le développement des mauvaises herbes est moindre. - Les équipements d'irrigation sont protégés contre les parasites et les dommages climatiques. - Il est possible également d'irriguer par vent fort. - Des études ont montré qu’avec cette technique le ruissellement dans les cours d’eau était réduit ou éliminé et qu’il y avait moins de lessivage des éléments nutritifs et chimiques pouvant résulter d’une percolation profonde. - Dans certains cas, une longévité du système en plaçant l'eau à l’endroit où se trouvent les racines. - Possibilité d'irriguer pendant la récolte et un sol de verger sec permet d’éviter des maladies en surface. Des recherches menées à la Kansas State University ont montré que le goutte-à-goutte enterré, lorsque l'irrigation est nécessaire, évite que les amandes qui sèchent à la surface lors de la récolte soient endommagées. Les principaux inconvénients sont - l’irrigation goutte-à-goutte enterrée peut avoir un coût d'investissement initial plus élevé que certains autres systèmes d'irrigation, mais finalement cet investissement est intéressant car les rendements des cultures sont plus importants et la consommation en eau est plus faible. - Les rongeurs peuvent avec leurs dents endommager le système. - En raison de l’accumulation de particules minérales et d’algues, le colmatage peut être un problème. Il est important de purger les vannes installées à l'extrémité des conduites des cana­lisations pour évacuer les bouchons et vidanger l’installation. - La pénétration des racines qui peuvent aussi écraser les canalisations sont parfois un problème, que les producteurs ne peuvent pas voir jusqu'à ce que des dommages se manifestent de façon évidente au niveau des arbres ou de la végétation environnante. - Le manque d'indicateurs visuels du bon fonctionnement de l'irrigation est un inconvénient majeur lié à l’irrigation goutte-à-goutte enterrée. On ne peut pas contrôler visuellement le bon fonctionnement des goutteurs. - Il existe un risque de colmatage des goutteurs et de rupture des canalisations par les racines présentes dans le sol. Actuellement, des tests de goutteurs sont disponibles sur le marché pour éviter ces problèmes. Les plantations d’amandiers couvrent généralement de vastes zones où se trouvent de nombreux animaux comme des rongeurs, des oiseaux, des petits reptiles et parfois même de gros porcs sauvages, qui peuvent endommager les équipe­ments disposés sur le sol tels que les rampes goutte-à-goutte, les canalisations de distribution et bien souvent les asperseurs eux-mêmes. Ces dommages peuvent attein­dre des sommes très importantes. De plus, dans de nombreuses plantations, les machines agricoles sont de plus en plus utilisées, à chaque stade de croissance, y compris pour la récolte des noix. Enfouir les lignes de goutteurs dans le sol facilite la vie, la surface est dégagée, sans gêne pour le passage des machines et pour les travaux en cours. Lors de la plantation, deux à quatre lignes de goutteurs sont enterrées à une profondeur de 10 à 30 cm, en fonction des conditions du sol et des risques encourus par la plantation. Ces lignes de goutteurs ne sont utilisées qu’au début de la troisième année de la plantation. Pendant les deux premières années, la plantation est irriguée à l'aide d'un système goutte-à-goutte de surface. Après deux ans ou trois selon le développement des arbres, la plantation est irriguée en utilisant le système enterré. La variété des arbres plantés peut avoir une forte demande en eau et un important développement racinaire ; deux à quatre lignes de goutteurs sont enterrées de chaque côté des rangées d'arbres afin d'atteindre une humectation totale du sol et des apports en eau suffisants pour assurer une croissance optimale des arbres. Les installations d’irrigation goutte-à-goutte, y compris les systèmes enterrés, requièrent un niveau élevé de filtration, des canalisations de distribution, des systèmes de purge des rampes et des ventouses. L’application d’exigences élevées et régulières en matière d’entretien, de filtration et de surveillance prolongeront le bon fonctionnement de l’installation et sa durée de vie. Lorsqu'il pose de très longues lignes de goutteurs dans une plantation 500 à 700 mètres, le producteur doit s'assurer que la pression minimale atteint 3 bars au début de la ligne et que cette ligne est bien un tuyau de 20 mm de diamètre avec un espacement d'un mètre entre les goutteurs, travaillant à un débit de 1 à 1,1 l / h. Bibliography  - Nuevas tendencias en el cultivo del almendro, Xavier Miarnau Prim PhD, IRTA  Fruit, trees and vines, Elias Fereres PhD, University of Cordoba and IAS-CSIC, Cordoba, Spain.  Almond irrigation improvement continuum, Larry Schwankl and others, UCCE.  Manual del almendro, Octavio Arquero y others, Junta de Andalucía.  Manual para el cultivo del almendro, Baldomero Casado y others, Junta de Andalucía.  Nuts. 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Mais aussi grave que soit le problème de la pollution, il ne doit pas nous faire oublier les prémisses d’une autre catastrophe écologique, source potentielle de conflit le manque d’accès à l’eau potable. Nous habitons certes une planète bleue », mais moins de 3 % de l’ensemble de notre eau est douce et est en grande partie inaccessible par exemple, parce qu’elle est retenue dans des glaciers. Depuis 1960, la quantité d’eau douce disponible par habitant a diminué de plus de moitié, ce qui confronte plus de 40 % de la population mondiale à ce stress hydrique. En 2030, la demande en eau douce excèdera l’offre d’environ 40 %. Avec près des deux tiers de l’eau douce provenant de lacs et rivières qui traversent les frontières nationales, l’intensification du stress hydrique crée un cercle vicieux, dans lequel les pays se font concurrence pour l’offre en eau, ce qui provoque davantage de stress et de concurrence. Aujourd’hui, des centaines d’accords internationaux sur l’eau font l’objet de pressions. La Chine, l’Inde et le Bangladesh s’opposent dans un différend sur le Brahmapoutre, l’un des plus grands fleuves d’Asie la Chine et l’Inde participent activement à la construction de barrages qui suscitent des craintes de déviation de l’eau. Le gouvernement de l’Inde utilise de l’eau de la déviation pour punir le Pakistan contre ses attaques terroristes. La construction de barrages sur le Nil par l’Éthiopie suscite la colère de l’Égypte en aval. Vue aérienne des canaux tressés de la rivière Brahmaputra, Tibet, Chine Les conflits transfrontaliers ne sont que le début. Les tensions liées à l’eau sont également en augmentation dans les pays en développement, entre les communautés rurales et urbaines et entre les secteurs agricole, industriel et les ménages. L’année dernière, la rareté de l’eau a déclenché des conflits dans certaines régions de l’Afrique orientale, comme le Kenya, qui a un passé d’affrontements tribaux pour son accès à l’eau. En fait, il y a une longue histoire de conflits sur les ressources en eau de plusieurs rivières importantes, notamment le Nil, l’Amazone, le Mékong et le Danube. Mais la gravité et la fréquence de ces conflits est en hausse, car le changement climatique altère les schémas de précipitations, ce qui conduit à des sécheresses et à des inondations plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Pire encore, les réserves d’eau en baisse sont de plus en plus souvent contaminées par des polluants industriels, des matières plastiques ou des ordures et des déchets humains. Dans les pays à revenus moyens, moins d’un tiers des eaux usées sont épurées ; dans les pays à revenus faibles, la proportion est beaucoup plus faible. Environ 1,8 milliard de personnes puisent leur eau potable dans des sources contaminées par des fèces. L’épuisement des aquifères et l’insuffisance des investissements dans l’infrastructure en eau aggravent ces problèmes. Le stress hydrique touche tout le monde, mais le secteur agricole – qui représente 70 % de l’ensemble de la consommation d’eau à l’échelle mondiale et jusqu’à 90 % dans les pays les moins avancés – est particulièrement vulnérable à ces réserves limitées. Le manque d’eau rend l’élevage difficile, quand chaque goutte doit être préservée pour les cultures ou pour la consommation humaine. Des résidents font la queue pour de l’eau à une source naturelle au Cap, en Afrique du Sud. Les zones urbaines sont également vouées à la catastrophe. L’année dernière, Le Cap en Afrique du Sud, a été confrontée à de si graves pénuries d’eau que cette ville a commencé à se préparer pour le jour zéro », où l’approvisionnement municipal en eau serait stoppé. Grâce à des mesures de restrictions ainsi qu’à d’autres mesures des pouvoirs publics, cela n’est encore jamais arrivé. De même, la ville de Mexico est aux prises avec une crise hydrique depuis des années. Les métropoles indiennes se dirigent vers des catastrophes encore plus grandes. Un rapport de 2018 des pouvoirs publics a averti que 21 villes notamment la capitale, Delhi et le pôle de technologie de l’information de Bangalore atteindraient des niveaux phréatiques zéro d’ici l’année prochaine, ce qui va affecter au moins 100 millions de personnes. Comme pour le changement climatique, les conséquences les plus graves du stress hydrique vont toucher de façon disproportionnée les personnes des régions les plus pauvres du monde – en particulier en Afrique et en Asie du Sud et centrale – qui ont le moins contribué au problème. Dans une région rurale du Maharashtra, en Inde, les femmes et les filles marchent jusqu’à 25 kilomètres par jour pour aller chercher de l’eau potable. Dans d’autres villages, parce que les puits sont à sec, les ménages ont dû désigner un membre de la communauté pour s’occuper à plein temps des fonctions de collecte des eaux. Les familles riches peuvent payer quelqu’un pour faire ce travail, mais la plupart des ménages n’ont pas les moyens de s’offrir ce luxe. Un pot rempli d’eau est vu au premier plan alors que les femmes tirent une corde attachée à un seau alors qu’elles puisent de l’eau potable dans un puits à Bhakrecha Pada dans le district de Thane dans l’État du Maharashtra, en Inde. Pendant ce temps, les économies avancées non seulement évitent bon nombre des conséquences du stress hydrique au moins pour l’instant elles maintiennent également le style excessif qui a accéléré le changement climatique et la dégradation de l’environnement, notamment l’épuisement de la ressource hydrique. La culture du riz est souvent citée comme un des gouffres de la consommation d’eau, mais la production d’un kilo de bœuf nécessite cinq fois plus d’eau qu’un kilo de riz et 130 fois plus qu’un kilo de pommes de terre. Comme les cultures agricoles représentent une part importante de nombreuses exportations des pays en développement, ces pays exportent en un sens l’offre limitée de l’eau dont ils disposent. En outre, les appropriations de terres en Afrique sont réellement une affaire d’eau, quand les investisseurs étrangers ciblent des zones disposant de grandes rivières, de grands lacs, de terres humides et d’eaux souterraines, donc à fort potentiel agricole et à haute valeur biogénétique. En l’état, moins de 10 % du potentiel d’irrigation africain est utilisé. En 2015, les États membres des Nations Unies ont adopté les Objectifs de Développement Durable, qui comprennent un impératif visant à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous. » Pourtant, au cours des quatre dernières années, la situation s’est détériorée de manière significative. La communauté internationale pourrait bien être en mesure de se mentir à elle-même pendant encore un certain temps – comme elle s’est montrée si habile à le faire, notamment en matière de destruction de l’environnement – mais la menace de guerre de l’eau ne fait que se rapprocher. Pour bien des gens en Afrique, en Asie et ailleurs, elle est déjà là. Par Jayati Ghosh Copyright Project Syndicate, 2019. A propos Project Syndicate est une organisation médiatique internationale d’origine académique qui publie et diffuse, dans des titres de référence dans le monde, des commentaires et analyses sur une variété de sujets écrits par des contributeurs de renom, qu’ils soient hommes politiques, dirigeants de premier plan, professeurs, experts, activistes… Les contributions reproduites en français sont des exclusivités. L’azote N représente un élément nutritif essentiel à la croissance des plantes. Constituant principal des protéines et de la chlorophylle, on l’ajoute aux cultures sous forme d’engrais minéraux synthétiques ou organiques effluents d’élevage, boues de station d’épuration…. L’ion nitrate NO3 se forme naturellement par combinaison de l’azote N et de l’oxygène O du sol. Cette forme de l’azote est la plus disponible pour plantes. Le nitrate est d’autre part particulièrement soluble et donc facilement véhiculé par l’eau. Entraîné en profondeur par la pluie dans les sols et au-delà l’ensemble constitué par les sols et les roches sous-jacentes correspondant à ce qu’on appelle la zone non saturée », le nitrate va jusqu’à atteindre les eaux souterraines appelées nappes ». En France, ces eaux souterraines assurent 65 % de notre alimentation en eau potable. Des mesures prises depuis 1990 Depuis plusieurs décennies, la surveillance de la qualité des eaux souterraines s’est accrue, en lien notamment avec la production d’eau potable. Le nitrate NO3 – ou plus exactement sa forme dissoute l’ion nitrate NO3- – représente l’un des paramètres les plus mesurés. La limite de qualité pour les nitrates dans l’eau distribuée eau potable est 50 mg/L. Si les nitrates peuvent exister de manière naturelle dans les eaux souterraines, les teneurs attendues sont alors très faibles, généralement moins de 10 mg/L. L’activité humaine agriculture, industrie, effluents domestiques, etc. constitue une pression importante en azote qui peut conduire à une augmentation de la concentration dans les eaux souterraines. Face au constat de contamination des eaux, une Directive de protection est appliquée depuis 1991 au niveau européen. Elle vise essentiellement à réduire les excédents d’origine agricole. Au niveau français, cette directive-cadre est transposée dans le Code de l’environnement. Des plans d’action nationaux et régionaux sont mis en œuvre dans des zones dites vulnérables, couvrant aujourd’hui environ 68 % de la surface agricole. Environ 39,6 % du territoire de l’EU-27 fait l’objet de programmes d’action. Carte des zones vulnérables quant à la concentration de nitrates dans l’eau souterraine. Author provided no reuse Des efforts insuffisants à ce jour Ces plans d’action nitrate » – ajoutés à une prise en compte générale des impacts des activités humaines sur l’environnement – ont conduit à de nombreuses modifications dans les modes de production agricoles français et européens. Par exemple, un cahier d’enregistrement des pratiques a été mis en place et l’implantation de couverts végétaux en hiver a été imposée ces couverts utilisent le nitrate non utilisé par les cultures principales et limitent ainsi le transfert comparativement à un sol laissé sans culture. Des plans prévisionnels de la fertilisation ont également été instaurés, obligeant à évaluer l’équilibre de la fertilisation azotée les exploitants calculent les besoins des cultures pour dimensionner leurs apports d’engrais. L’ensemble de ces initiatives a permis de réduire la quantité appliquée d’engrais minéraux tout en sécurisant la production alimentaire. Mais trois décennies après la mise en place de cette directive européenne, et de sa transcription dans le droit français, préserver et améliorer la qualité de l’eau reste l’un des défis majeurs en France, certaines nappes présentant toujours des teneurs jugées trop importantes en nitrate. Comment expliquer cette situation ? Contrôler les temps de transfert Il peut en effet paraître paradoxal que la qualité de l’eau ne soit pas toujours au rendez-vous alors que des lois sont mises en place au niveau européen depuis les années 1990. Une des explications réside dans le temps de transfert des nitrates entre la surface et la nappe. Grâce à des mesures effectuées sur le terrain, il a été en effet possible d’estimer la vitesse moyenne de ce transfert dans plusieurs régions françaises. Ces mesures ont démarré au début des années 1990 dans un contexte crayeux. Depuis, d’autres initiatives, en Normandie ou dans l’Est du Bassin parisien, ont confirmé un transfert très lent au sein de la matrice de la craie. Forage effectué pour prélever des échantillons qui permettront des analyses de teneurs en nitrates en zone non saturée. Author provided no reuse Le déplacement vertical moyen de nitrate et d’eau est ainsi compris entre 0,5 m et 1,5 m par an. À titre de comparaison, les escargots, pourtant peu réputés pour leur rapidité, peuvent en moyenne parcourir 0,5 m en moins de 10 minutes… Dans des cas plutôt rares, des approches similaires ont concerné d’autres matériaux. En Alsace, dans des matériaux appelés lœss, des vitesses ont été estimées à quelques décimètres par an. Comment expliquer ces vitesses moyennes de déplacement ? De manière simplifiée, on peut considérer que les nitrates migrent généralement à la même vitesse que l’eau. Cela s’explique simplement par le fait que le nitrate se dissout bien dans l’eau la solubilité du nitrate d’ammonium est du même ordre que celle du sucre blanc – 2kg/L. Comprendre la dynamique de l’eau depuis le sol jusqu’à la nappe est donc essentiel pour caractériser le déplacement des nitrates. La circulation de l’eau dans la roche La circulation de l’eau dans la roche dépend de la présence d’espaces vides, appelés pores porosité et de sa capacité à laisser circuler l’eau perméabilité. La France offre une diversité importante de type d’aquifères présentant des vitesses de circulation de l’eau différentes. On distinguera par exemple les aquifères poreux, composés de roches sédimentaires avec une eau circulant au sein de la matrice, des aquifères fissurés, où l’eau va s’écouler préférentiellement dans les fissures de manière assez rapide, et les aquifères karstiques où vont coexister des écoulements très rapides dans les drains vides issus de la dissolution de la roche, et plus lents au sein de la matrice poreuse. Dans les roches calcaires du nord de la France, le déplacement vertical moyen de l’eau et du nitrate étant de l’ordre du mètre par an dans la zone non saturée située entre la surface et la première nappe d’eau la plus utilisée pour l’eau potable et l’épaisseur de cette zone étant régulièrement supérieure à une dizaine de mètres, le nitrate peut donc régulièrement réclamer une décennie pour atteindre la nappe. En plus du temps nécessaire pour rejoindre descendre la nappe déplacement vertical, il faut également tenir compte du temps nécessaire à l’eau et au nitrate pour traverser la nappe jusqu’au captage ou la source qui sont utilisés pour produire de l’eau potable déplacement horizontal. Cette durée est dictée par la distance à parcourir et les propriétés de la roche. Coupe schématique du sous-sol situant les transferts horizontaux dans la nappe et verticaux en zone non saturée. Author provided no reuse On comprend donc aisément qu’une modification de pratiques agricoles en surface peut se traduire seulement plusieurs années, voire des décennies plus tard, par une amélioration de la qualité des eaux souterraines. Si ces informations sur la durée du transfert sont cruciales, elles restent parcellaires le coût des carottages, la nécessité de disposer des historiques de fertilisation, etc., limitent la réalisation de telles études. Existe-t-il néanmoins des approches qui peuvent apporter des éléments de compréhension ? Laisser le temps au temps… mais combien de temps ? Si les profils nitrate obtenus permettent d’avoir des éléments de réponse de manière très locale, faire le lien entre la pression agricole en prenant en compte son évolution temporelle et la qualité de l’eau reste un challenge. Dans le cadre du projet de recherche FAIRWAY, des approches statistiques ont été mises en œuvre à la fois pour identifier la voie de transfert dominante et déterminer le temps nécessaire pour que le changement des pratiques en surface soit perceptible sur la qualité de la nappe. Ainsi, sur le site français étudié aquifère calcaire, où l’eau circule surtout dans la matrice poreuse, le temps nécessaire varie de 8 à 24 ans selon le captage d’eau considéré. Sur les sites au Danemark, dans un autre contexte hydrogéologique, ce temps dépasse largement les 30 ans ! Des outils mathématiques, comme ceux développés par le BRGM, peuvent aussi être utilisés pour modéliser l’évolution des teneurs en nitrate dans la nappe et ainsi tester l’impact de scénarios de changement de pratiques co-construits entre tous les acteurs d’un territoire. La modélisation couplée à des approches économiques permet d’orienter les choix agricoles et de conforter les parties prenantes sur la pertinence des actions et de dimensionner les efforts en termes de changement de pratiques tout en estimant le temps nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, l’impact pouvant être à court, moyen ou long terme selon les contextes hydrogéologiques. Nicole Baran BRGM est co-autrice de cet article. Une première version est parue dans la revue AMAN IWAN, n°2, Mai que la canicule et le déficit de très nombreuses nappes phréatiques en France cet été nous rappelle que l’eau est un bien commun précieux et menacé, nous vous proposons un ensemble sur le sujet. Premier volet la gestion de l’eau à Paris, en quatre Algis est architecte. Il fait partie de l’association Aman Iwan qui propose une plateforme transdisciplinaire et collaborative. Grâce à l’édition, l’architecture et la construction, Aman Iwan cherche à construire une lecture critique des rapports qui s’établissent entre des territoires, les populations qui les habitent ou les traversent, et les pouvoirs qui s’y exercent. C’est dans ce cadre qu’il s’est penché sur la question de l’eau dans l’agglomération parisienne. Pour tenter de révéler la complexité et l’opacité de son réseau technique, comme les alternatives écologiques et citoyennes qui se dessinent. … on s’habitue à la commodité de l’eau courante à domicile et on oublie que pour cela il faut que des gens ouvrent et ferment des valves de distribution, il faut des stations d’élévation qui nécessitent de l’énergie électrique, des ordinateurs qui règlent le débit et gèrent les réserves, or pour tout ça il faut avoir des yeux. »L’aveuglement, José Saramago, 1995Dans la capitale, une eau abondantePour de nombreux territoires, la question de l’eau se pose aujourd’hui en terme de rareté. En effet, la ressource est difficilement disponible, ou se raréfie peu à peu, et son appropriation donne lieu à des conflits opposant les intérêts et les usages des grandes structures à ceux, souvent très différents, des populations. La carence se traduit alors par des problèmes comme la sécheresse des sols, les difficultés d’approvisionnement de l’agriculture, la pollution industrielle ou le déplacement des le cas de la métropole parisienne cependant, la question de la rareté semble avoir été résolue. L’eau à Paris est partout elle émerge dans nos douches et nos éviers, mais elle coule aussi et surtout derrière les murs de nos immeubles et sous nos pieds, dans toutes les rues de l’agglomération. Pourtant, l’abondance de cette eau coïncide avec son invisibilité sa circulation est omniprésente mais silencieuse. Les égouts, service de l'assainissement, collecteur du Boulevard Sébastopol source wikipedia De la source au robinet, un itinéraire souterrainCette eau ne surgit pourtant pas par miracle. Comme partout sur la planète, elle s’inscrit dans un système spécifique d’exploitation de la ressource naturelle elle est pompée ou captée en certains points du territoire où la ressource est disponible, puis répartie sur une surface donnée à travers une maille de conduits. Elle repart après utilisation par un second réseau de conduits égouts vers des usines d’épuration qui sont placées à proximité de rivières où sont rejetées les eaux épurées. Ce petit cycle de l’eau », un cycle artificiel, propre aux territoires urbanisés et qui s’inscrit à l’intérieur du grand cycle de l’eau » [1] est rendu possible par l’interconnexion d’équipements usines de potabilisation, d’épuration et de conduits qui ensemble forment un réseau technique ».Suivons le réseau technique » de l’eau consommée à Paris intra-muros. Elle est issue de deux types d’approvisionnement d’une part de sources éloignées jusqu’à 150km du centre de l’agglomération ; d’autre part de prélèvements dans la Seine et la Marne. Une fois cette eau récoltée, elle est potabilisée en usine, généralement placée à proximité du lieu de prélèvement. Quand il s’agit de sources éloignées, l’eau est acheminée jusqu’à proximité de Paris par des aqueducs construits au tournant XXème siècle jusqu’à des usines de potabilisation situées, elles, plus près des lieux de consommation, comme l’usine de l’ pouvoir atteindre les logements, cette eau potable est stockée dans des réservoirs puis distribuée à travers un ensemble de conduits qui correspondent aux tracés de la voirie. Des canalisations courant sous les trottoirs desservent finalement “en peigne” le réseau fois qu’elles ont été usées », ces eaux sont rejetées des immeubles par des descentes connectées aux égouts élémentaires situés sous chaque trottoir. Ces égouts se jettent eux-mêmes vers des collecteurs plus grands menant aux stations d'épuration. Il existe 5 sites d’épuration Seine amont, Seine centre, Seine aval, Seine Grésillons et Marne aval. Ces sites sont à la fois les lieux de traitement de l’eau, et les points où cette eau traitée est rejetée dans la d'arrivé d'eau de source dans un des grands bassins du réservoir de Montsouris., Paris XIVe 2014 source EolewindLe passage majoritairement souterrain de ces infrastructures et la déconnexion qu’elles occasionnent entre le lieu de production et le lieu de consommation sont à l’origine de ce paradoxe caractéristique de toutes les grandes zones urbaines "développées" l’eau y est à la fois omniprésente et l’exploration avec le deuxième volet de cette série quel modèle économique sous-tend le fonctionnement de ce réseau ?Lire la suite L’eau dans l’agglomération parisienne 2 Une crise invisible de la gestion de l'eauL’eau dans l’agglomération parisienne 3 Restaurer une gestion démocratique de l'eauL’eau dans l’agglomération parisienne 4 Imaginer un modèle décroissant Le grand cycle de l’eau correspond à la circulation de l’eau dans le milieu naturel évaporation de l’eau des océans, qui se condense en nuage au-dessus des terres, retombe sous forme de pluie ou de neige et suit un circuit depuis les points hauts jusqu’aux rivières chemin de la goutte d’eau ou migre vers les nappes souterraines, pour retourner progressivement par écoulement souterrain ou de surface jusqu’aux océans.

conduire de l eau jusqu Ă  une culture