PaulKlee (1879-1940) Ă©nonce sa conception des rapports de l'art et de ce qu'il appelle le visible; Ă©tant peintre, le visible est son domaine. Visibles sont les objets qu'il peint Commentvotre sujet sera t-il traitĂ© ? Vous ĂȘtes sur le point de demander la correction personnalisĂ©e du sujet ""L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" Ă©crit Paul Klee. Qu'en pensez vous?". Cette correction sera rĂ©alisĂ©e par un de nos professeurs selon les indications et consignes que vous allez lui fournir. RĂ©sumĂ© Selon Paul Klee, l'art ne serait pas seulement une reproduction du visible, de ce que l'on voit, mais rendrait plutĂŽt visible. L'art permettrait donc de dĂ©voiler quelque chose que la vue en tant que simple sens ne peut percevoir. Il s'agit tout d'abord de s'interroger sur ce qu'est l'art, qui est selon lui un mĂ©dium permettant de - L'art ne reproduit pas le visible,il rend visible. Paul Klee PaulKlee (1879-1940), Confession crĂ©atrice, 1920 « L’art ne reproduit pas le visible ; il rend visible. Et le domaine graphique, de par sa nature mĂȘme, pousse Ă  bon droit Nonseulement l'artiste ne produit que des apparences et en accentue la puissancetrompeuse, mais encore il nous attache Ă  ce monde des apparences en 2d5HUDQ. ï»żIci-bas, je ne suis guĂšre saisissable », griffonnait Paul Klee dans son journal en 1920. Un an plus tĂŽt, un poste de professeur Ă  l’AcadĂ©mie des beaux-arts de Stuttgart lui Ă©tait passĂ© sous le nez. La faute Ă  ses adversaires, qui avaient menĂ© une vĂ©ritable cabale contre lui, le dĂ©peignant comme un rĂȘveur excentrique incapable d’enseigner, un Ă©lectron libre perdu dans les mĂ©andres de l’art pour l’art ! Mais qui de mieux, justement, qu’un artiste insaisissable pour enseigner les mystĂšres de la crĂ©ation ?En 1920, l’architecte et designer allemand Walter Gropius dĂ©cide de donner sa chance au peintre en l’engageant comme professeur au Bauhaus de Weimar, l’école la plus avant-gardiste d’Allemagne qu’il vient tout juste de crĂ©er. Paul Klee a 41 ans. Fils d’une cantatrice française et d’un professeur de musique allemand, ce natif des environs de Berne se distingue par ses tableaux abstraits au style inclassable, inspirĂ©s de Robert et Sonia Delaunay, tout comme de Wassily Kandinsky, son ami et rival. S’y entremĂȘlent des formes, lignes et surfaces colorĂ©es, des quadrillages, des flĂšches, divers symboles et parfois quelques Ă©lĂ©ments figuratifs, stylisĂ©s ou dĂ©composĂ©s d’une maniĂšre cubiste. voir toutes les imagesPortrait de Paul Klee dans son atelier du Bauhaus Ă  Weimar, Allemagne, 1924i© Lebrecht/LeemageDĂšs janvier 1921, Klee s’installe au Bauhaus pour enseigner la thĂ©orie de l’art moderne mais aussi d’autres matiĂšres comme le design ou la reliure. Trois ans plus tard, l’école dĂ©mĂ©nage Ă  Dessau, Ă  une cinquantaine de kilomĂštres au nord de Leipzig. Non loin du bĂątiment principal, Klee et les autres maĂźtres » habitent chacun une rĂ©sidence dernier cri comprenant un grand atelier aux couleurs vives dotĂ© d’une baie directeur de l’école ne regrette pas son choix trĂšs vite, Klee qui restera dix ans Ă  ce poste se forge une rĂ©putation de professeur farfelu mais gĂ©nial, de ceux qui marquent Ă  vie. Ses cours – de la poĂ©sie pure » selon une ancienne Ă©lĂšve – allient prĂ©cision scientifique et rĂȘverie quasi mystique. Car, en art, explique le peintre dans sa ThĂ©orie de l’art moderne transcription de sa confĂ©rence donnĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© des beaux-arts d’IĂ©na en 1924, la recherche exacte » n’est efficace que lorsque l’intuition » lui donne des ailes ! Mais l’intuition Ă©tant difficile Ă  enseigner, Klee dĂ©cide plutĂŽt d’apprendre Ă  ses Ă©lĂšves quelques principes de base de la n° 1 l’art est un langage de signes. Couvrant le tableau noir de croquis et de diagrammes, le peintre dĂ©crit Ă  ses Ă©tudiants diffĂ©rents types de lignes obtenues Ă  partir de points et comment les emmener en promenade ». Il leur prĂ©sente aussi les diffĂ©rents types de formes et leurs possibles dispositions dans l’espace. Comme si elles Ă©taient des symboles, des lettres Ă  assembler en mots, puis en phrases. L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible »Paul KleePlace ensuite au mouvement. Chez lui, Klee demande Ă  ses Ă©lĂšves d’observer son grand aquarium oĂč des poissons tropicaux dansent un Ă©ternel ballet de couleurs vives. De temps Ă  autre, il joue avec l’interrupteur pour les faire rĂ©agir, encourageant ses Ă©tudiants Ă  prendre des notes sur leurs trajectoires. L’idĂ©e est de s’inspirer des mouvements de la nature pour en tirer des compositions abstraites vĂ©hiculant des Ă©motions impalpables. Car l’art ne reproduit pas le visible, il rend visible »  Puisque seule la nature, grande crĂ©atrice, peut nous apprendre Ă  devenir nous-mĂȘmes dĂ©miurges, Klee Ă©tudie la magie de la germination des graines, de la circulation du sang, de la formation des nervures et des cours d’eau, puis en tire des modĂšles qu’il dĂ©crit Ă  ses Ă©lĂšves Ă  l’aide de croquis, Ă©quations et diagrammes
 tel un alter ego artiste du gĂ©nial mathĂ©maticien John Forbes Nash, Jr. interprĂ©tĂ© en 2001 par Russel Crowe dans le film Un homme d’exception de Ron Howard Ă©tudiant les mouvements des pigeons de Princeton ! voir toutes les imagesPaul Klee, Flussbaulandschaft Paysage avec riviĂšre et bĂątiments, 1924iHuile sur papier ‱ 36 × 53,7 cm ‱ Coll. Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe, Allemagne ‱ © akg-images La couleur me possĂšde », Ă©crit-il dans son journal. De la fameuse roue des couleurs opposant le rouge et le vert, le orange et le bleu, le jaune et le violet dessinĂ©e un siĂšcle plus tĂŽt, en 1809, par Johann Wolfgang von Goethe, Klee tire une version sphĂ©rique plus prĂ©cise englobant toutes les nuances de teintes et de saturation. Puis encourage ses Ă©lĂšves Ă  combiner les couleurs comme des notes de musique, harmonieuses ou dissonantes
 Chez lui ou dans son atelier, oĂč s’alignent chevalets, diluants, vernis et pots remplis de pinceaux soigneusement nettoyĂ©s, Klee joue parfois du violon pour ses Ă©lĂšves, seul ou accompagnĂ© d’autres musiciens dont sa femme, la pianiste Lily Stumpf. D’autres soirs, il les invite Ă  dĂźner sans suivre de recette, le peintre assemble les ingrĂ©dients au fil de son inspiration. AprĂšs les cours, tous s’assoient en cercle pour vernir des pots d’argile ou fumer des cigarettes en discutant d’art. RĂ©guliĂšrement, Klee inspecte les toiles de ses Ă©lĂšves puis leur livre son analyse
 sans jamais donner de notes. Un style peu conventionnel qui lui vaut d’ĂȘtre gentiment caricaturĂ©, en 1928 dans la revue Bauhaus, sous les traits d’un Bouddha en lĂ©vitation au-dessus de l’école, vĂ©nĂ©rĂ© par deux Ă©tudiants prosternĂ©s ! voir toutes les imagesPaul Klee, Aufgehender Stern Étoiles filantes, 1931iHuile sur toile ‱ 62 × 50 cm ‱ Coll. Fondation Beyeler, Riehen / BĂąle ‱ © akg-imagesEn 1931, Klee devient professeur Ă  l’AcadĂ©mie des beaux-arts de DĂŒsseldorf. HĂ©las, en 1932, la section d’assaut du parti nazi perquisitionne chez lui et le fait renvoyer en 1933. La mĂȘme annĂ©e, le Bauhaus est dissous et 17 Ɠuvres de Klee figurent dans la tristement cĂ©lĂšbre exposition d’ art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© ». En dĂ©cembre, l’artiste se rĂ©fugie en Suisse oĂč il meurt d’une maladie rare en 1940. Mais l’homme laisse derriĂšre lui prĂšs de 3 900 pages de notes illustrĂ©es de croquis dont une partie est publiĂ©e dĂšs 1925 Les Esquisses pĂ©dagogiques. Ses cours suivront sous le titre Paul Klee, cours du Bauhaus Weimar 1921–1922 – Contributions Ă  la thĂ©orie de la forme picturale Hazan, 2004. Klee y livre sa vision de l’art moderne mĂȘlant poĂ©sie mystique et rigueur scientifique. Pour une abstraction Ă  la fois prĂ©cise et lĂ©gĂšre comme la musique, libre comme un poisson dans l’eau, flottant au-dessus du commun des mortels
 Aller au contenu principal L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible Navigation de l’article CARAVAGE L’ART NE REPRODUIT PAS LE VISIBLE, IL REND VISIBLE » Paul KleeMr Piguet et Mme Mathias Comment l’art peut rendre visible ce qui ne lest pas ?Paul Klee 1879-1940 Participe au cavalier bleu, mouvement expressionniste. Macke, Marc, et Kandinsky. VolontĂ© de voirles aspects radieux de la lumiĂšre. Il connaĂźt un moment de gloire pendant la 1Ăšre Guerre mondiale oĂč il pers Macke et est trĂšs impressionnĂ© par les travaux de Delaunay sur la lumiĂšre. Francophile il rĂ©siste au nationalisme,il fait parti du groupe d’artiste qui vont ĂȘtre protĂ©gĂ© par le roi de BaviĂšre et donc envoyĂ©s en rĂ©serve. Klee s’intĂ©resse au diverses possibilitĂ©s des outils de la peinture. Peindre avec quoi, sur quoi et non plusseulement peindre quoi le sujet en soi est certainement mort, c’est la sensibilitĂ© au sujet qui passe aupremier plan ». Il ajoute ensuite plus important que la nature et les Ă©tudes d’aprĂšs nature est l’accord del’artiste avec le contenu de sa boite de couleur ». Il y a le volontĂ© de dire ce qu’il y a d’ veut explorer les outils mĂȘme de la reprĂ©sentation. Les faire aller dans un espace qui va rendre compte d’unirrationnel, d’une monde qui a d’autre lois. La rĂ©alitĂ© des choses visible est maintenant rendu Ă©vidente. Lesoutils de la peinture servent Ă  dĂ©passer une forme de rationalitĂ© du visible. Mythe de la fleur » de Paul fleur est centrale. L’oiseau plonge dessus. Il est en flĂšche, il oriente le regard vers le centre qui est la n’y a pas de profondeur Ă  la clairiĂšre. Le tableau perturbe notre sentiment de l’espace. Ce cĂŽtĂ© tournoyantde la construction de l’espace renvoi Ă  quelque chose de l’ordre du cycle. Cycle, gamme lunaire, tranchĂ© parl’oiseau. Dire qu’un tableau est un mythe, c’est dĂ©jĂ  un programme. Il y a mythe au sens de parole, d’ de sexualitĂ©, de l’avion. Le mythe de la fleur comme ce qui appelle une parole. De prendre comme titre le mot parole, ca signifie que lelangage dit quelque chose d’un autre ordre. C’est le mythe que s’est inventĂ© Klee et que nous ne pouvonsqu’analyser. Il y a une grammaire visuelle propre Ă  Klee. Peut-ĂȘtre terme de mythe ironique, la force du rouge et la violence de l’oiseau semble contredire le cĂŽtĂ©enfantin du IcĂŽne/Idole L’idole est ce que l’on voit mais qui va conduire et bloquer notre regard, nous transformant en voyeur. Il y al’idĂ©e d’une saturation qui rend tout de suite visible et nous empĂȘche donc de c’est lĂ  oĂč on est moins celui qui voit que celui qui est vu. L’icĂŽne ne rĂ©sulte pas d’une vision mais laprovoque. Il parle de la kĂ©nose, la dĂ©possession pour faire voir l’ invu » pour distinguer ce qui restera invisible que cequi n’était pas vu. Mise en question de l’image pour l’art au 20Ăšme siĂšcle. Nous sommes des adonnĂ©s, c'est Ă  dire des personnes constituĂ©es principalement par un moment d’acceuil, derencontre ; Je suis moins un sujet qu’un adonnĂ©, quelqu’un Ă  qui la vie etc etc a Ă©tĂ© donnĂ©. L’appel n’estvisible sur ce tableau que dans l’acceuil qui va lio ĂȘtre fait. Il s’autodĂ©signe,. La conversion de Saint Paul sur le chemin de Paul est aveuglĂ© par la lumiĂšre divine pendant 3jours puis Saitn Paul e convertit Ă  ce moment lĂ . LalumiĂšre n’est pas montrĂ©e comme Ă©manant de Dieu. Le cheval n’a peut-ĂȘtre jamis pris autant d’importance, lesujet mĂȘme de la conversion est renouvelle, il est dĂ©centrĂ©. Quelle Ă©poque ? Fin 16Ăšme dĂ©but 17Ăšme. Importance par rapport Ă  cette notion de baroque. Le Caravage estconsidĂ©rĂ© comme baroque. Il est avant considĂ©rĂ© comme classique. Il y a du baroque avant et aprĂšs leclassicisme. Le Caravage peint dans de nombreuses Ă©glises Ă  Rome Ă  partir de 93. Il se met au service d’un certain JosephCesari connu sous le nom de Cavalier d’Arpin, peintre attitrĂ© du Pape ClĂ©ment VIII. Il entre dans un atelier,va peindre des fruits, des fleurs. A la charniĂšre de la fin du 16Ăšme, dĂ©but 17Ăšme. Commande importante pour San Dans la Happy Funky Family, nous sommes convaincues que l’art rend heureux et que nos portraits Ă  la commande procurent une Ă©motion inĂ©galable. Est-ce une vue de l’esprit ou sommes-nous dans le vrai? L’art peut-il vraiment nous aider Ă  atteindre cet Ă©tat de sĂ©rĂ©nitĂ© et de plĂ©nitude durable qu’on appelle le BONHEUR? Nous nous sommes penchĂ©es avec “bonheur” sur le sujet! 1 L’enfance de l’art
A premiĂšre vue, l’art nous rendrait heureux, car nous pouvons profiter de lui. Il nous rend heureux Ă  tous les niveaux au niveau social, psychologique, existentiel et profond. Oui, l’art rend heureux, c’est mĂȘme son devoir, enfin ce par quoi nous le recherchons et en avons besoin. Portrait rĂ©alisĂ© par notre artiste peintre JulietteQui irait assouvir sa soif d’art tout en se faisant du mal ? L’art permet au contraire de rencontrer des personnes aussi passionnĂ©es que nous et parfois aussi Ă©tranges et incomprĂ©hensibles mais qui font notre bonheur. Ces rencontres informelles avec les artistes, ces personnes qui sortent des lignes tracĂ©es pour dĂ©noncer les injustices ou seulement remettre de la vie dans les cƓurs de ceux qui n’ont plus rien. Lorsque nous n’avons plus rien qui nous rattache Ă  la vie, seul l’art a la capacitĂ© de nous Ă©lever au plus haut de nous-mĂȘmes pour nous transcender et nous faire goĂ»ter un instant d’éternitĂ©. C’est pour rester plus forts psychiquement que l’art vient nous relever, car nous choisissons l’art que nous voulons aimer. L’ĂȘtre humain a cette capacitĂ© de choix, il veut son bonheur, il en choisit la façon sans oublier de se laisser surprendre. Notre existence est ainsi toute irradiĂ©e des rayons de l’art et en nous, ce bonheur tant attendu et recherchĂ©, trouve son accomplissement. C’est ce que nous faisons de l’art qui nous rend heureux. 2 L’art, vecteur d’émotionsRomans “feel good”, films “good mood”, morceaux de musique qui “reboostent” ou “donnent la pĂȘche”, de nombreuses Ɠuvres nous apportent incontestablement du plaisir. Rappelez-vous la sensation d’ĂȘtre sur un petit nuage aprĂšs avoir vu “Le Fabuleux Destin d’AmĂ©lie Poulain”
 Il est dĂ©licat d’affirmer que l’art nous rend heureux puisque le bonheur dĂ©pend d’un grand nombre de variables mais s’il ne fait pas notre bonheur Ă  coup sĂ»r, il y contribue ! Éprouver ce genre de satisfaction peut contribuer au bonheur. On peut assurĂ©ment rattacher ce plaisir Ă  certaines conceptions du bonheur ou de l’accomplissement humain dans notre tradition de pensĂ©e” , explique Danielle Lories, professeur de philosophie et d’esthĂ©tique philosophique Ă  l’UniversitĂ© catholique de Louvain UCL. Quand nous regardons une peinture, une sculpture ou que nous Ă©coutons de la musique, nous sĂ©crĂ©tons de la dopamine, l'hormone du plaisir et du dĂ©sir. L'art libĂšre notre cerveau de la rĂ©alitĂ© et nous tend les bras pour plus de bonheur. Portrait d’amies rĂ©alisĂ© par notre artiste illustratrice digitale LisonVous frissonnez en Ă©coutant de l’opĂ©ra, vous souriez malgrĂ© vous au théùtre, votre corps ressent et rĂ©agit, sensible aux Ă©motions positives. L’esprit aussi, nourri par les idĂ©es et les histoires, s’enrichit. “Il n’y a jamais vraiment eu de sĂ©paration dans notre tradition de pensĂ©e dans le plaisir Ă  la fois du corps et de l’esprit », poursuit Danielle a un impact sur le corps, indĂ©niablement. Et mĂȘme si nous en sommes aux prĂ©mices de la comprĂ©hension scientifique des effets de l’art, les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour montrent que le fait de regarder une Ɠuvre, ou de la crĂ©er, aide Ă  nous connecter plus facilement Ă  nos Ă©motions, et laisse sous-entendre la possibilitĂ© de mieux se connecter aux autres. 3 L’art nous aide Ă  vivre ensembleSi l’art peut procurer du plaisir et aide Ă  vivre en gĂ©rant mieux nos Ă©motions, il permet d’apprendre aussi sur la nature humaine et les relations. Les moments partagĂ©s au cinĂ©ma, pendant un concert ou une piĂšce de théùtre apportent du bien-ĂȘtre et des sentiments positifs. “La communion des spectateurs peut aussi, dans un certain Ă©tat d’esprit affectif et intellectuel, avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur les relations entre les personnes dans la sociĂ©tĂ©, ajoute Danielle Lories. On pourrait trouver lĂ  quelque chose qui nous rapproche du bonheur humain, dans le sens de l’accomplissement qui serait vivre avec les autres.”D’ailleurs, l’Art a vocation Ă  ĂȘtre vĂ©cu ensemble, Ă  ĂȘtre partagĂ© dans la communautĂ©. Le public d’une exposition ou d’une manifestation artistique aime confronter ses points de vue et interprĂ©tations d’une mĂȘme Ɠuvre, aime chercher ensemble Ă  interprĂ©ter et comprendre ce qu’un artiste Ă  voulu exprimer. L’essentiel n’est pas tant d’aimer ce que l’on a vu, mais d’avoir pu ressentir une Ă©motion authentique face Ă  l’Ɠuvre. Le mot esthĂ©tique » issu du grec aĂŻsthĂ©sis signifie d’ailleurs sensation ».L’art est Ă©galement un rĂ©vĂ©lateur de notre humanitĂ©. Il permet de mieux se comprendre et de mieux comprendre les autres. L’art n’a pas de pays d’origine, l’art n’a pas de religion, l’art est universel. Il rapproche et unit les hommes et femmes du monde entier
. En effet, nul besoin de connaĂźtre une langue Ă©trangĂšre pour dĂ©crypter, interprĂ©ter et s’approprier une Ɠuvre d’art. Elle parle d’elle-mĂȘme. 4 L’art, rĂ©vĂ©lateur de la beautĂ© du monde “L’art ne reproduit pas le visible, il le rend visible.” Portrait de famille rĂ©alisĂ© par notre artiste dessinatrice CaroleLes artistes sont des rĂ©vĂ©lateurs, ils nous aident Ă  voir le monde diffĂ©remment, nous Ă©loignent de la vision trop utilitaire du monde. L’intĂ©rĂȘt de l’art , c’est une possibilitĂ© de sortir de son propre esprit
 L’art aiguise notre perception, nous permet d’avoir un rapport plus contemplatif et moins utilitaire du monde! On peut donc dire qu’il participe Ă  notre Wilde disait “on ne voit une chose que quand on en voit la beauté  » L’art rĂ©vĂšle la beautĂ© des choses et ce n’est pas l’art qui imite la vie, c’est la vie qui imite l’art!!!Par Nathalie Boscq, Co-fondatrice de la Happy Funky Family L’art ne reproduit pas le visible. Il rend visible » Paul Klee Tradition d’excellence L’atelier UDLP vous prĂ©sente la Collection Valli & Valli. Reconnue pour son travail depuis de nombreuses, annĂ©es la maison Valli & Valli prĂ©sente ses crĂ©ations Ă  L’Univers de la PoignĂ©e. H 1054 Laiton satinĂ© H 1054 Nickel mat H 1052 Noir H 1052 Bronze mat

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