Ilne veut pas vous voir souffrir, preuve que cet homme amoureux. Un homme qui vous aime fait des concessions. S'il est attentionnĂ© au lit, il s'intĂ©resse Ă  vous. Prendre souvent de vos Quete dire de plus que tu ne saches pas: Que tu es mon AMOUR, et que je t'aime tant. Que te dire de plus que tu ne saches pas: Que tu es mon Amour jusqu'Ă  la fin des temps! Que te dire de plus que tu ne saches pas: Qu'on avance ensemble, et que tu m'aides tant!! Que te dire de plus que tu ne saches pas, que si tu n'Ă©tais pas lĂ , je pleurerais souvent!! Je t'AIME TANT!!! Jet’aime. ». Je ne te ferai pas de compliments sans raison. Je ne te flatterai pas juste pour que tu te sentes bien. Chaque fois que je te dis combien tu es merveilleux, crois-moi. C’est exactement ce que tu es. ». Je t’embrasserais de tout mon cƓur. Je te tiendrais la main avec toute ma confiance. Biensouvent, quand je considĂšre les personnes autour de moi, je ne suis pas rempli d’amour pour elles. Je ne me sens pas amer ou plein de haine, mais je me sens tout simplement froid, sans la compassion ardente qui animait JĂ©sus-Christ. Cet Ă©tat de cƓur m’a parfois vraiment dĂ©couragĂ©. Les commandements de l’Évangile sont [] Pourbien saisir le mĂ©canisme de genĂšse de la peur, je vous propose d’étudier quelques situations. Nous allons dĂ©terminer le type de rĂ©action qu’engendre une analyse pertinente ou erronĂ©e. a) Absence de perception d’un danger : Je dois monter sur un escabeau bien stable pour remplacer une ampoule. Commentne pas t'aimer ? Comment ne pas te louer ? JĂ©sus, mon bien-aimĂ©, Comment ne pas t'adorer ? Strophe 1. 1. Tu es lĂ  dans la bataille. Je te louerai oĂč que j'aille. Tu es lĂ  dans mes combats, Seigneur JĂ©sus, Comment ne pas t'aimer ? Refrain 1. Comment ne pas t'aimer ? Comment ne pas te louer ? JĂ©sus, mon bien-aimĂ©, Comment ne pas t'adorer ? Strophe 2. TKnKAi. La vie va vite, parfois trĂšs, trĂšs vite. À travers la course folle pour partir au boulot le matin, la soirĂ©e remplie par les devoirs, les bains, les tĂąches et les activitĂ©s parascolaires, quel temps nous reste-t-il pour se brancher sur le plaisir d’ĂȘtre parent et sur tout l’amour qu’on a pour chacun de nos enfants? On cajole plus spontanĂ©ment les bambins, mais parfois, alors que nos enfants grandissent, les marques d’affection se rarĂ©fient et il nous arrive d’oublier de leur rappeler combien on les aime. Or, il arrive que les enfants puissent douter de l’amour et de l’acceptation inconditionnelle de leurs parents. Puisqu’on est parfois en colĂšre, puisqu’on les gronde souvent, qu’on doit parfois appliquer des consĂ©quences, puisqu’on soupire et lĂšve parfois le ton lorsqu’on leur fait remarquer leurs comportements inadĂ©quats, puisqu’on leur reflĂšte parfois qu’on est déçu, voir dĂ©couragĂ©s de leur attitude, certains enfants peuvent dĂ©velopper l’impression qu’ils sont un fardeau pour leur parents dĂ©bordĂ©s. Faite le test Pendant une semaine, chaque fois que vous manifestez de la dĂ©sapprobation Ă  votre enfant, chaque fois que vous intervenez ou Ă©mettez une consigne, inscrivez un crochet sur une feuille. Puis, chaque fois que vous avez une interaction positive avec votre enfant, qu’il s’agisse d’une blague, d’un sourire, d’un toucher affectueux ou d’un moment agrĂ©able passĂ© ensemble, inscrivez une Ă©toile sur la feuille. Qu’observez-vous? Grondez-vous plus souvent les enfants que vous ne leur distribuez des marques d’approbation? Quel est votre ratio affection vs interventions? On a malheureusement bien trop souvent le rĂ©flexe de porter notre attention sur ce qui nous agace et sur les comportements Ă  changer. Il importe donc de rĂ©tablir rĂ©guliĂšrement l’équilibre, de prendre conscience de tout ce qu’on apprĂ©cie chez-eux et de leur dĂ©montrer de maintes façons qu’ils sont pour nous un cadeau du ciel. Quelques idĂ©es pour montrer son amour Ă  son enfant Dire chaque jour ce que l’on apprĂ©cie les uns des autres Instaurez une nouvelle tradition chez-vous. Chaque jour, chacun des membres de la famille devra dire Ă  quelqu’un quelque chose qu’il apprĂ©cie ou faire une remarque positive. Par exemple, vous pourriez faire un tour de table aux repas ou encore tenir un cahier d’apprĂ©ciation » ou chacun doit inscrire chaque jour un commentaire positif. J’ai aimĂ© quand maman m’a aidĂ© dans mes devoirs », Samuel s’est rĂ©veillĂ© avec un merveilleux sourire. » Vous pourriez Ă©galement afficher un tableau d’amour » oĂč on vient rĂ©guliĂšrement Ă©pingler de petits commentaires d’apprĂ©ciation. Être prĂ©sent Et je ne parle pas ici simplement de la quantitĂ© de temps passĂ© avec vos jeunes, mais de la qualitĂ© et de la profondeur de votre prĂ©sence. Prenez 5 minutes par jour afin de faire ce que j’appelle un cƓur Ă  cƓur » avec chacun de vos enfants. Mettez alors de cĂŽtĂ© vos tĂąches et vos prĂ©occupations et allez simplement vous assoir prĂšs de votre enfant pour vous intĂ©resser Ă  ce qu’il fait, sans faire d’intervention. Inspirez alors profondĂ©ment afin de connecter avec vos Ă©motions et prenez conscience de l’amour que vous avez pour lui, de combien il est beau, combien vous ĂȘtes heureux d’ĂȘtre son parent. D’une façon ou d’une autre, votre enfant ressentira cet aura » de tendresse. Avoir du plaisir Ne faite pas que prĂ©voir des activitĂ©s en famille, manifestez votre enthousiasme Ă  jouer avec eux, dĂ©montrez combien ça vous fait plaisir d’ĂȘtre en leur compagnie. Riez de leurs blagues, apprĂ©ciez les dessins qu’ils vous offrent, Ă©merveillez-vous de leurs spectacles et faites avec eux des activitĂ©s que vous aimez. Faire confiance La confiance est l’une vier 28, 2015 Ă  216 am bonjour et merci pour ce sujet vraiment la charge de vie nous vole de nos enfants mais le temps avec eux est le plus petits sont notre responsabilitĂ© et il faut Etre plus responsables. ETRE A L’ECOUTE Anthony passe pratiquement 45 min Ă  prĂ©parer son audience Ă  ĂȘtre en capacitĂ© de recevoir ce qu’il va dire. D’aprĂšs son expĂ©rience, c’est vraiment trĂšs important, car il parle de quelque chose de nouveau, d’inattendu, qui va Ă  l’encontre de tout ce que la sociĂ©tĂ© nous apprend, et il faut se prĂ©parer Ă  l’entendre. Cette Ă©coute ne peut pas se faire depuis nos positions, nos concepts et nos prĂ©jugĂ©s fixes, mais avec une grande ouverture d’esprit. Il insiste sur le fait qu’écouter, ce n’est pas gober, faire confiance ou ĂȘtre en accord, mais c’est avoir un esprit frais et alerte, sans idĂ©es reçu, ni prĂ©jugĂ©s, et questionner, dĂ©cortiquer et analyser tout ce qui est dit. Il est d’ailleurs possible d’ĂȘtre en dĂ©saccord et de comprendre. Ce qu’il enseigne a changĂ© sa vie et est trĂšs facile Ă  comprendre, accessible Ă  un enfant de 7 ans, en quelques minutes. Mais peut prendre plusieurs heures, jours, mois ou annĂ©es Ă  l’intĂ©grer, ça dĂ©pend de nous. CONDITION HUMAINE Anthony nous parle d’abord de la condition humaine, Ă  quel point nous avons la capacitĂ© d’envoyer une fusĂ©e dans l’espace, d’augmenter notre confort et notre plaisir, sans pour autant, rĂ©ussir Ă  rĂ©soudre les problĂšmes de souffrance, d’angoisse, de solitude, de dĂ©sespoir, de dĂ©pression, de chagrin, de peur, de haine, de cruautĂ©, etc. Quand on parle de peur ici, il ne s’agit de rĂ©ponse immĂ©diate Ă  un danger, mais d’une peur abstraite de quelque chose qui peut arriver. Lennon disait La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă  faire autre chose ». Autre chose » est souvent synonyme d’inquiĂ©tude, d’angoisse et de souffrance. Si on illustre cet Ă©tat, imaginez-vous au dĂ©but d’un concert, vous ĂȘtes enfin Ă  votre place dans toute cette foule et vous vous souvenez Ă  cet instant que vous n’avez pas fermĂ© Ă  clĂ© votre voiture garĂ© pas loin. Vous vous retrouvez dans un Ă©tat oĂč il est trĂšs compliquĂ© d’aller fermer votre voiture et oĂč il est trĂšs compliquĂ© d’apprĂ©cier la musique Ă  cause de cette contrariĂ©tĂ©. Vous n’ĂȘtes plus prĂ©sent, vous ĂȘtes dans un entre deux, dans une constante anxiĂ©tĂ© de vous demander ce que vous allez faire et ce qu’il arrivera ensuite. La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă  faire autre chose ». Car nous avons peur et nous sommes attachĂ©s Ă  des choses qui n’existent pas et dont nous acceptons que notre bonheur dĂ©pende. Ce sont des illusions, des mensonges ou des croyances qui ne sont pas la rĂ©alitĂ©. Si notre bonheur dĂ©pend de quelque chose d’extĂ©rieur, alors ce n’est plus du bonheur, mais une source de tension, d’anxiĂ©tĂ© et de peur de perdre cette chose. Et ce n’est pas la multiplication des plaisirs, de la richesse ou l’absence de douleur qui fait notre bonheur. Anthony donne l’exemple d’un homme qu’il a connu et qui venait d’apprendre qu’il lui restait seulement 6 mois Ă  vivre. Plus tard en fin de vie, il avouait avoir dĂ©couvert le bonheur, malgrĂ© la douleur, car l’annonce du verdict l’avait forcĂ© Ă  abandonner toutes ses attentes et donc lĂąchĂ© prise sur tout ce qui l’empĂȘchait d’ĂȘtre heureux. D’aprĂšs lui, ce qui nous permet d’atteindre cet Ă©tat, nous le connaissons depuis longtemps, mais personne ne veut l’entendre ! PREREQUIS Ok, mais admettons que vous soyez Ă  l’écoute et que vous aillez la curiositĂ© de comprendre. Qu’est-ce qu’il faut faire ? D’abord accepter deux vĂ©ritĂ©s Ă  propos de nous. La premiĂšre est que notre vie est un bordel ! Et lĂ  on pourrait se dire bah moi ça va plutĂŽt bien, j’ai un diplĂŽme, un boulot, de l’argent, une maison, une copine, des amis, etc. ». Ok, mais est-ce qu’il t’arrive d’ĂȘtre contrariĂ© ? Bah oui c’est normal, comme tout le monde ». Non ! Nous ne sommes pas supposĂ©s ressentir du chagrin, de la solitude, de la peur, de l’anxiĂ©tĂ©, de la contrariĂ©tĂ©, etc. Ça peut paraĂźtre rĂ©voltant, mais on comprendra pourquoi par la suite, ce qui nous amĂšne au second point. Nous ne voulons pas sortir de ce bordel ! Bien sĂ»r ce n’est pas volontaire, personne ne s’est levĂ© un matin en se disant, aujourd’hui je vais ĂȘtre contrariĂ© et je n’ai pas envie que ça change » ! Mais on a Ă©tĂ© conditionnĂ©, Ă  penser que certaines situations justifient ces rĂ©actions, que ce sont des rĂ©ponses normales et logiques. Et quand nous parlons de nos problĂšmes Ă  quelqu’un, nous cherchons d’abord Ă  ĂȘtre soulagĂ© de nos contrariĂ©tĂ©s, sans les remettre en question. C’est plus confortable pour nous d’ĂȘtre la victime et de rejeter la faute sur l’extĂ©rieur. Et si tout le monde fonctionne de cette maniĂšre, nous allons mutuellement nous conforter dans ce rĂŽle. Au-delĂ  de ça, sortir de ce bordel, s’en dĂ©tacher, a un coĂ»t. Ça demande de renoncer en ce que nous avions identifiĂ© comme notre bonheur. Par exemple, accepteriez-vous d’ĂȘtre vraiment heureux, si vous deviez renoncer Ă  votre succĂšs, votre carriĂšre, votre mariage ou une paye de 10 000 € par mois ? Et oui, on peut ĂȘtre riche et heureux, Ă  partir du moment oĂč notre bonheur n’est pas attachĂ© Ă  cet argent, et qu’on serait tout autant heureux sans. Mais toutes les personnes qui recherchent la gloire, le prestige, la cĂ©lĂ©britĂ© ou le pouvoir, deviennent esclaves du regard et de l’opinion des autres, ce qui est une immense source d’anxiĂ©tĂ©. MĂȘme en amour, nous avons des exemples comme Romeo et Juliette qui se sont tous les deux donner la mort, car ils estimaient que leur bonheur, et donc leur raison de vivre, dĂ©pendait de la prĂ©sence de l’autre. Anthony nous fait part de cette citation Lorsque l’Ɠil n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vue. Lorsque l’oreille n’est pas obstruĂ©e, le rĂ©sultat est l’ouĂŻe. Lorsque l’esprit n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vĂ©ritĂ©. Lorsque le cƓur n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la joie et l’amour ». Vous est-il dĂ©jĂ  venu Ă  l’esprit, que ce que vous appelez votre bonheur est en rĂ©alitĂ© votre chaĂźne ? Ça peut ĂȘtre un mariage, une entreprise, peu importe, oĂč et avec qui, ou quoi, vous trouvez votre bonheur est peut-ĂȘtre votre prison. Dans cette partie, je rentre un peu plus dans le sujet, en commençant avec une citation du Buddha le monde est plein de chagrin ou de peine, la racine du chagrin est le dĂ©sir ou l’attachement. Le dĂ©racinement du chagrin est l’absence de dĂ©sir ». Anthony nuance la notion de dĂ©sir, ici on ne parle pas, par exemple, de l’envie de voir quelqu’un si ça se fait tant mieux sinon ce n’est pas grave », mais du dĂ©sir puissant, qui s’il n’est pas assouvis nous rend malheureux, si je ne te vois pas, je serai triste ». Ce dĂ©sir puissant sur lequel nous basons notre bonheur, peut ĂȘtre Ă©galement appelĂ© un attachement. Donc dans tout cet article, quand je parle de dĂ©sir ou d’attachement, il ne s’agit pas d’une envie lĂ©gĂšre, mais d’un besoin puissant gĂ©nĂ©rateur d’attentes. Quand vous y pensez, toutes nos peurs ou nos contrariĂ©tĂ©s par exemple, sont liĂ©es Ă  des attachements. Si vous allez au restaurant pour manger votre plat prĂ©fĂ©rĂ© mais qu’ils n’en ont pas ce jour-lĂ , si vous ĂȘtes contrariĂ©, c’est Ă  cause d’un attachement d’une attente. D’ailleurs le Buddha a Ă©galement dit si vous apprenez Ă  apprĂ©cier le parfum de mille fleurs, vous ne vous accrocherez pas Ă  une, ou ne souffrirez pas si vous ne pouvez pas l’obtenir ». Par exemple, je mange plutĂŽt vĂ©gĂ©tarien, mais j’adore la viande. Donc on me demande souvent comment je fais pour m’en passer. Eh bien je mange d’autres plats que je trouve tout aussi bon. Je ne suis pas attachĂ© Ă  retrouver un goĂ»t spĂ©cifique, j’ai simplement l’envie de manger quelque chose que j’aime et qui est bon pour ma santĂ©. Mais dans les cultures plutĂŽt riches comme la nĂŽtre, nous avons plus l’habitude de remarquer ce que nous n’avons pas, plutĂŽt que ce dont nous jouissons. Si on reprend l’exemple de la personne atteinte d’un cancer Ă  qui il reste 6 mois Ă  vivre, en laissant tomber tous ses attachements ses projets de carriĂšre, de succĂšs, de mariage, de maison, etc. Elle va commencer pour la premiĂšre fois peut-ĂȘtre Ă  vivre pleinement avec ce qu’elle a, dans le moment prĂ©sent. Ça inclus des moments de douleur, mais ceux-ci peuvent ĂȘtre vĂ©cu dans un Ă©tat gĂ©nĂ©ral paisible ou dans la dĂ©pression. Donc ce n’est pas la douleur en elle-mĂȘme qui contrĂŽle notre Ă©tat. Quand on est enfant, on est plus facilement heureux, car on n’a pas vraiment d’attentes. On fait des caprices, mais ça dure 5 min. C’est en grandissant, qu’on nous apprend Ă  avoir des dĂ©sirs trĂšs intense, Ă  ĂȘtre productif pour les atteindre et Ă  s’interdire d’ĂȘtre rĂ©ellement heureux tant qu’on ne les a pas atteints. On nous drogue Ă  l’approbation, au succĂšs, Ă  l’accomplissement, la victoire, le pouvoir, la rĂ©putation, l’image, la gloire, le prestige, etc. Quand on en obtient, on est applaudi, on rĂ©ussit, on est populaire, on a un bon sentiment, et Ă  l’inverse quand on Ă©choue on se sent comme une merde ! Donc on est donc complĂ©tement contrĂŽlĂ© par toutes ces drogues qui sont d’ailleurs bien exploitĂ©es par les rĂ©seaux sociaux. Et on ne prend jamais le temps de se demander si on ne serait pas plus heureux sans ces attachements qui sont fortement liĂ©s Ă  notre culture de consommation ! Être dĂ©tachĂ©, ne veut pas dire, ne pas avoir d’émotion, mais ne plus avoir de contrariĂ©tĂ© et de tension, du coup il ne reste plus que la joie que l’on peut vivre avec tout autant d’intensitĂ©. Ça ne veut pas non plus dire qu’on s’en fout de tout, on peut ĂȘtre passionnĂ© et engagĂ© par quelque chose tout en restant dĂ©tachĂ© du rĂ©sultat final. Le problĂšme c’est que nous sommes conditionnĂ©s Ă  penser que c’est la contrariĂ©tĂ© qui nous rend capable de rĂ©agir. Que si on nous double dans une file d’attente, nous devons ĂȘtre contrariĂ© pour rĂ©agir. Mais c’est faux. Par exemple, dans mon travail, j’ai parfois un collĂšgue qui m’appelle en stress, pour que je rĂšgle un problĂšme grave et urgent ! Je lui rĂ©ponds calmement ok j’ai compris, je regarde ça et je te rappelle ». Et il me rĂ©pond non mais je crois que tu n’as pas bien compris la gravitĂ© de la situation ! ». Tant qu’il n’a pas la sensation que je suis moi-mĂȘme contrariĂ© et anxieux, il n’a pas l’impression d’ĂȘtre pris au sĂ©rieux et que je vais pouvoir agir rapidement et correctement. En fait, si vous ĂȘtes en danger imminent, par exemple poursuivi par un vĂ©lociraptor, le stress et la dĂ©charge d’adrĂ©naline sont plutĂŽt utile. En dehors de ça, se contrarier c’est une double peine. Quelqu’un nous double dans la file, se comporte mal, mais c’est nous qui sommes contrariĂ©s ! Ce n’est ni logique, ni juste. Le pire est que cette contrariĂ©tĂ©, nous met dans un Ă©tat Ă©motionnel qui rĂ©duit notre sang froid, nos capacitĂ©s physiques et intellectuelles. La mĂȘme perte de facultĂ© que nous pouvons avoir avec la pression d’un exam ou d’une compĂ©tition sportive si nous sommes attachĂ©s au rĂ©sultat. On nous apprend qu’ĂȘtre aimĂ© est un besoin. C’est effectivement vital chez les bĂ©bĂ©s et important en grandissant dans la construction de sa sĂ©curitĂ© affective. Mais d’aprĂšs l’expĂ©rience d’Anthony, il considĂšre que notre seul besoin en tant qu’adulte, c’est aimer et non ĂȘtre aimĂ©, dĂ©sirĂ© ou apprĂ©ciĂ©. Et c’est une nuance super intĂ©ressante, car le simple fait d’aimer quelqu’un, est un sentiment qui suffirait Ă  nourrir notre besoin d’amour, et quand on en reçoit en retour, ça s’additionne simplement. Mais vouloir que quelqu’un nous aime ou nous dĂ©sir, et tout mettre en Ɠuvre pour que ça se produise, est un comportement guidĂ© par la peur, en lien avec notre ego et nos insĂ©curitĂ©s, qui peut nous engager dans une spiral infernale de manipulation, de contrĂŽle, de mensonge, d’hypocrisie, de peur du regard et du jugement des autres. Anthony appelle ça le monkey love », l’amour de singe, sous-entendu stupide. C’est-Ă -dire que si vous ĂȘtes gentil avec moi, je le serai avec vous. Si vous me donnez ce que je veux, je vous apprĂ©cierai, sinon je ne vous apprĂ©cierai pas like, dislike. Ce n’est pas de l’amour, mais un Ă©change, un contrat. Si vous ne vous comportez pas bien, comme je veux, naturellement, je serai contrariĂ©. Ce n’est pas de l’amour. Aimer c’est un sentiment qui n’attend rien en retour. Et c’est libĂ©rateur de dĂ©couvrir que nous pouvons aimer, sans avoir Ă  manipuler ou impressionner personne. Nous faisons Ă©galement souvent l’amalgame entre attachement et amour. C’est un classique des comĂ©dies romantiques sans toi, je serai malheureux ». Cette phrase, c’est l’autoroute du divorce. Aimer quelqu’un, ça veut dire je suis autonome et je me tiens debout sans m’appuyer sur toi. Je suis parfaitement heureux sans toi, je te laisse libre et je souhaite ton bonheur. Quand je suis avec toi, je suis ravi et sinon ce n’est pas grave, tu ne me manques pas, je ne ressens pas de douleurs ». VoilĂ  une relation saine, que ce soit en amitiĂ© ou en amour. Et lĂ  nous pourrions nous dire oui mais si ne je suis pas attachĂ©, je n’aime pas vraiment ? ». Mais paradoxalement, le plus grand ennemi de l’amour est l’attachement. Car si je dĂ©sir quelqu’un dans le sens d’attachement, je veux le possĂ©der. Alors je ne peux pas le laisser libre, je dois l’avoir. Donc le manipuler et m’adapter pour l’avoir, ce qui engendre de l’insĂ©curitĂ© et de l’anxiĂ©tĂ©. C’est plus du registre de la peur que de l’amour, et personne n’est libre. Tout est basĂ© sur la fausse croyance que sans l’objet de notre attachement, nous serions malheureux. Le jour oĂč nous comprenons que c’est faux, ça peut prendre 2 min ou 20 ans, nous sommes libres. Comment s’exprime cette libertĂ©, par exemple, quand nous ne sommes plus attachĂ©s aux autres ? Eh bien nous nous soucions d’eux, nous les aimons, mais nous n’agissons plus pour les satisfaire, nous ne sommes plus contrĂŽlĂ©s par leurs opinions. Nous ne pouvons pas vĂ©ritablement apprĂ©cier quelqu’un dans son ensemble quand nous en avons besoin. Nous allons seulement voir en eux, ce dont nous avons besoin et qui entraĂźne l’anxiĂ©tĂ© de ne pas l’obtenir. Pour caricaturer, le politicien veut un vote, le commercial de l’argent, l’artiste de la reconnaissance, etc. Nous ne pouvons donc pas vĂ©ritablement aimer quelqu’un quand nous en sommes Ă©motionnellement dĂ©pendant. Pour autant, nous sommes des ĂȘtres dĂ©pendants ou plutĂŽt interdĂ©pendants les uns des autres pour certains besoins, mais pas pour notre bonheur. Celui-ci ne doit dĂ©pendre de rien, ni personne. Se dĂ©tacher, ne va pas changer notre situation, mais simplement la maniĂšre dont nous la percevons et donc la maniĂšre dont nous la vivons. Si je suis malade et que je suis attachĂ© Ă  guĂ©rir, alors mon bonheur en dĂ©pend. Je vais ĂȘtre malade et dĂ©pressif, peut-ĂȘtre jusqu’à la fin de ma vie. Si je m’en dĂ©tache, je serai probablement toujours malade, mais je vais uniquement subir les effets de cette maladie, aussi sereinement que possible, avec peu d’impact sur mon Ă©tat Ă©motionnel. D’ailleurs il donne sa dĂ©finition du bonheur, comme un Ă©tat de total non-attachement. Un attachement est facile Ă  dĂ©tecter, il se cache derriĂšre chaque contrariĂ©tĂ©. Par exemple, je peux ĂȘtre dans un Ă©tat paisible qui va ĂȘtre perturbĂ©, par l’envie soudaine d’avoir quelque chose ou de me dĂ©gager d’une situation inconfortable. Et je me dis inconsciemment que quand j’obtiendrai ce que je veux, alors je serai Ă  nouveau paisible. Donc c’est l’attachement Ă  cette chose qui bloque mon bonheur. Je vous redonne cet exemple que j’aime bien utiliser. Vous ĂȘtes chez vous, tranquille. Vous recevez un coup de tĂ©lĂ©phone pour un jeu Ă  la radio, vous avez une chance sur deux de gagner 1 million d’euros ! Vous choisissez la mauvaise option et vous vous retrouvez complĂ©tement déçu, frustrĂ© et dĂ©goutĂ© ! Cet argent n’a jamais Ă©tĂ© Ă  vous, mais vous avez presque la sensation de l’avoir perdu. Vous vous y ĂȘtes attachĂ© l’espace de quelques secondes, vous avez imaginez Ă  quel point vous seriez heureux de les avoir, donc vous avez troublĂ© votre sĂ©rĂ©nitĂ© et vous restez comme ça puisque vous ne pouvez pas avoir ce que vous vouliez. Il faut presque passĂ© par les Ă©tapes du deuil pour sortir de cet Ă©tat. FORMULE ET PROGRAMMATION Voici la formule d’Anthony rien dans la rĂ©alitĂ©, rien dans la vie, rien dans le monde, nous contrarie. Rien n’a le pouvoir de nous contrarier. Toutes les contrariĂ©tĂ©s existent en nous et non dans la rĂ©alitĂ© ». En partant de cette hypothĂšse, nous pourrions penser que si un Ă©vĂ©nement ou le comportement d’une personne n’est pas responsable de notre contrariĂ©tĂ©, du coup ce serait nous le responsable Ă  blĂąmer, ce qui serait hyper culpabilisant ! Eh bien non, ce n’est pas nous ou en tout cas, pas directement. Personne ne choisit dĂ©libĂ©rĂ©ment de se contrarier. C’est notre programme, c’est-Ă -dire la maniĂšre dont nous avons Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s, entraĂźnĂ©s et conditionnĂ©s. Par exemple, deux personnes dans une mĂȘme situation face Ă  une promesse non-tenue, l’une peut ressentir de la contrariĂ©tĂ© et l’autre non. La contrariĂ©tĂ© n’est pas dans la situation, mais dans notre programmation. La personne contrariĂ©e est entraĂźnĂ©e Ă  la ressentir quand ça arrive. De la mĂȘme maniĂšre que vous pouvez vous conditionner Ă  dĂ©primer quand la pluie arrive, ce que vous appellerez d’ailleurs du mauvais temps. Maintenant je vais vous illustrer tout ça avec un exemple parlant. Vous voulez traverser un rondpoint et prendre la 2Ăšme sortie. Vous suivez le code de la route, mais arrivĂ© Ă  la 1Ăšre sortie, un homme dans une voiture vous coupe la route pour passer. Vous devez piler pour ne pas lui rentrer dedans. Cette situation ne devrait pas ĂȘtre contrariante. Et vous pourriez vous dire je ne dois pas me mettre en colĂšre, alors qu’il m’a coupĂ© la route ? Que j’aurai pu avoir un accident ? Du coup ça reviendrait Ă  accepter ou approuver son comportement ? A me laisser marcher dessus sans rien dire ? Et je devrais en plus ne pas le porter responsable, mais faire un travail sur moi et sourire en mĂȘme temps » ? Vu comme ça, ça paraĂźt rĂ©voltant, mais je vais dĂ©cortiquer le processus Ă©tape par Ă©tape. DĂ©jĂ  il ne s’agit pas de lui dĂ©gager la responsabilitĂ© de son comportement, il est responsable de ne pas avoir suivi le code de la route et de vous avoir mis en danger. Mais il n’est pas responsable de votre contrariĂ©tĂ©, c’est la nuance. Donc ce n’est pas lui, ce n’est pas vous non plus, mais c’est votre programme qui dĂ©clenche cette colĂšre, qui survient aprĂšs l’incident et qui est inutile dans cette situation. Et vous pourriez penser il n’a pas eu de considĂ©ration pour moi, donc il ne me respecte pas. Moi je fais attention aux autres et lui ne fait pas attention Ă  moi, donc c’est injuste, donc ça me met en colĂšre ». Ok, pour dĂ©construire ce raisonnement, je vais emprunter les travaux du Docteur Gabor MatĂ©, dont je vous mettrai les liens en rĂ©fĂ©rence. Est-ce qu’il existe une seule raison qui puisse, peut-ĂȘtre pas justifier, mais expliquer cette incivilitĂ©. Oui, peut-ĂȘtre que c’était un parent stressĂ© qui amenĂ© son enfant gravement blessĂ© Ă  l’hĂŽpital. C’est un exemple extrĂȘme, mais c’est possible et lĂ  votre contrariĂ©tĂ© disparaĂźt, car vous compatissez. Et des raisons, on peut en trouver des centaines, moi-mĂȘme en 15 ans de permis, je n’ai jamais eu d’accident, mais il m’est forcĂ©ment arrivĂ© de couper la route Ă  quelqu’un. Pas parce que je lui manquais de respect, mais probablement parce que j’avais la tĂȘte ailleurs et que je ne l’avais pas vu. Ça ne justifie pas mon comportement, mais vous pouvez le comprendre parce que c’est humain. Tout ça pour dire que parmi toutes les interprĂ©tations possibles de ce comportement, nous choisissons la pire hypothĂšse, celle par exemple, d’un manque de respect. D’ailleurs nous ne l’avons pas choisi dĂ©libĂ©rĂ©ment, ça s’est fait de maniĂšre automatique, c’est notre programme. Eh bien souvent, si je rĂ©agis comme ça, ça signifie que je pense, au fond de moi, ne pas ĂȘtre quelqu’un de respectable. Ce qui va probablement me ramener Ă  un Ă©vĂ©nement antĂ©rieur, souvent dans l’enfance, alors que je faisais attention aux autres, on n’a pas fait attention Ă  moi et j’ai ressenti que je n’étais pas digne de respect. Donc si je me replace dans cette mĂȘme situation, en ayant conscience de mon programme et sans croyances nĂ©gatives Ă  propos de moi, je ne vais pas me contrarier. C’est d’autant plus vrai, que cette personne ne me connaĂźt pas, donc comment pourrait-elle ne pas respecter qui je suis vraiment ? Si cette personne n’est pas Ă  l’origine de ma contrariĂ©tĂ©, alors je n’ai pas Ă  dĂ©ployer mon Ă©nergie physique et Ă©motionnelle, Ă  la blĂąmer et la combattre. Et lĂ  d’un coup, ce truc devient de moins en moins important, car tant que j’ai un ennemi qui me contrarie, je demande que ça change et je refuse d’abandonner ma contrariĂ©tĂ©. Le problĂšme c’est que cette personne est partie sans s’excuser, sans changer, donc je garde ma contrariĂ©tĂ© pendant un certain temps. Et vous imaginez bien la charge mentale et Ă©motionnelle que nous pouvons accumuler comme ça au fil de la journĂ©e. Je fais une parenthĂšse sur cette notion de pardon, qui peut ĂȘtre dĂ©finit comme la prise de conscience, au-delĂ  de nos pensĂ©es, de l’insignifiance de tout ce qui semble nous causer de la douleur ». Donc je n’ai pas Ă  attendre que cet automobiliste s’excuse ou que je le pardonne, mais inconsciemment, je vais me pardonner Ă  moi-mĂȘme, d’avoir cru que son comportement avait la moindre signification pour moi. D’aprĂšs Anthony, sortir de ces comportements est un signe de maturitĂ©, qu’il dĂ©finit comme l’état oĂč tu ne blĂąmes plus personne, ni les autres, ni toi-mĂȘme. Tu vois ce qu’il ne va pas et tu essayes d’y remĂ©dier ». Car quand on est enfant, si on se cogne le pied dans la table, nos parents vont dire mĂ©chante table » ! Et on se sent mieux, car on a trouvĂ© un responsable Ă  notre douleur. Mais la douleur, elle n’est pas dans la table, elle est en nous. Ce n’est pas en la blĂąmant qu’elle va disparaitre, mais c’est en comprenant son programme et celui des autres. Par exemple, si vous avez collĂšgue de boulot qui a un comportement objectivement pas correct et que vous subissez tous les jours, vous ne voyez peut-ĂȘtre pas comment faire pour Ă©viter d’ĂȘtre contrariĂ©. La premiĂšre chose c’est de comprendre qu’à sa place, vous ne feriez pas mieux. C’est difficile Ă  imaginer, mais si vous Ă©tiez nĂ©e Ă  sa place, avec les mĂȘmes parents, les mĂȘmes gĂȘnes, vous n’auriez pas fait mieux, vous seriez simplement la mĂȘme personne. Donc Ă  partir de lĂ , vous n’avez aucun mĂ©rite Ă  avoir et aucuns jugements Ă  donner. L’amour ce n’est pas blĂąmer, juger ou condamner, l’amour c’est comprendre. Et je le rĂ©pĂšte, ça ne veut pas dire non plus qu’on valide son comportement. DĂšs qu’on commence Ă  voir que celui-ci est guidĂ© par son programme, on change, on ne voit plus quelqu’un de mĂ©chant ou de con, mais quelqu’un d’apeurĂ© qui souffre. Mais attention de ne pas ĂȘtre condescendant non plus, de rester Ă  l’écoute et de garder l’esprit ouvert, car c’est peut-ĂȘtre vous qui ĂȘtes en tort. Donc on peut avoir de l’empathie et comprendre quelqu’un que l’on trouve malgrĂ© tout insupportable. Par exemple, si un ours nous attaque, on sait que c’est dans sa nature, son programme et on ne va pas lui en vouloir pour ça. Vous imaginez alors le programme de cette personne qui le pousse Ă  ce comportement et vous observez votre rĂ©action guidĂ©e par votre propre programme. Vous savez que vous n’avez pas besoin d’ĂȘtre contrariĂ© pour agir et que vous avez d’autres possibilitĂ©s que celle d’avoir une rĂ©action similaire et alimenter ce cercle vicieux. Vous pourriez penser que ça serait un signe de faiblesse, que vous laisseriez les autres vous marcher dessus et que vous seriez une bonne poire ». Mais finalement, plus votre comprĂ©hension de ses situations va s’affiner, moins ces rĂ©actions vont vous atteindre et plus vous serez en mesure de choisir les meilleurs comportements accessibles Ă  votre niveau de conscience. La seule chose que ça va vous coĂ»ter, c’est de ne pas rĂ©agir par ego, orgueil ou fiertĂ© et ça c’est une preuve de maturitĂ© et de sagesse. Et si vous vous demandez comment rĂ©parer ou modifier votre programme, pour ne plus ĂȘtre contrariĂ©, en colĂšre ou blesser par exemple, la bonne nouvelle, c’est que vous n’avez rien Ă  faire. Le simple fait d’identifier et de comprendre tout ce que je viens de dire, de l’observer au quotidien, va attĂ©nuer puis faire disparaĂźtre ces problĂšmes. Principalement parce que vous ne vous Ă©puiserez plus physiquement et Ă©motionnellement, Ă  blĂąmer et combattre les personnes et l’environnement extĂ©rieur. Vous comprenez comment tout ça fonctionne et ces rĂ©actions disparaĂźtront. La difficultĂ© sera de ne pas se laisser emporter par ses Ă©motions, mais les observer, les comprendre et les laisser passer. REDECOUVRIR LA VIE Anthony a appelĂ© sa confĂ©rence redĂ©couverte de la vie ». Qu’est-ce qu’il entend par lĂ  ? Eh bien qu’en essayant d’appliquer tout ce qu’on vient de voir juste le temps d’une journĂ©e, on peut changer complĂ©tement la maniĂšre dont on va la vivre. Il nous invite Ă  ĂȘtre au-dessus de tout » spirituellement parlant, c’est-Ă -dire de ne plus ĂȘtre Ă  la merci de n’importe quel Ă©vĂ©nement, personne ou quoi que ce soit ». La sociĂ©tĂ© nous programme Ă  ĂȘtre malheureux et nous cherchons Ă  changer nous-mĂȘme, les autres ou obtenir quelque chose, mais ça ne fait qu’empirer notre condition. Alors que la seule chose que nous avons Ă  faire, c’est lĂącher prise, abandonner nos croyances et nos attachements. D’ailleurs, Anthony nous illustre ça avec cette histoire Indienne, Ă  propos d’un homme qui fait un rĂȘve oĂč il croise un sage, et celui-ci lui donne une pierre prĂ©cieuse qui le rend l’homme le plus riche du monde. Le lendemain, guidĂ© par son rĂȘve, il rencontre ce sage sous un arbre et lui demande s’il a quelque chose pour lui. Le vieillard fouille dans sa sacoche et lui tend le plus gros diamant du monde. L’autre lui demande s’il peut l’avoir et le sage lui dit qu’il l’a trouvĂ© dans la forĂȘt et lui donne avec plaisir. Il prend le diamant dans ses mains et il est fou de joie ! Mais il reste Ă©tonnĂ© de ce qui vient de se passer, donc au lieu de rentrer chez lui, il va s’assoir Ă©galement sous un arbre pour mĂ©diter toute la journĂ©e. Enfin, il retourne voir le sage et lui demande cette faveur peux-tu m’enseigner la richesse qui te permet de me donner ce diamant si facilement » ? Le sage ramasse ce diamant parce qu’il le trouve joli mais il n’y est pas attachĂ©, probablement car avoir beaucoup d’argent n’est pas un objectif pour lui. Bien souvent la joie d’obtenir ce que l’on veut est Ă©phĂ©mĂšre, mais la souffrance qui nous amĂšne Ă  cette rĂ©ussite est longue. Le meilleur exemple est l’athlĂšte qui participe aux jeux olympiques. Soit vous pratiquez un sport pour gagner une mĂ©daille, vous aurez une chance trĂšs faible d’en avoir une et la joie de la victoire ne va durer qu’un temps. Le plaisir d’obtenir ce que nous voulons, n’est qu’un sentiment trĂšs Ă©phĂ©mĂšre. Soit vous pratiquez un sport pour le plaisir, l’amour de faire ce sport et se dĂ©passer. La mĂ©daille n’est qu’une consĂ©quence Ă  laquelle vous n’attachez pas d’importance. Cet athlĂšte ne doit pas non plus s’identifier Ă  son sport et Ă  l’image que ça lui donne, car s’il se blesse, il risque de vivre une vĂ©ritable crise d’identitĂ©. Qui nous sommes, va bien au-delĂ  de nos attachements. Je vous traduis un passage de sa vidĂ©o oĂč il s’adresse directement Ă  vous la premiĂšre question Ă  se poser c’est est-ce que vous ĂȘtes contrariĂ© ? Oui ? Est-ce que vous voulez changer ? Non ? Vous pensez peut-ĂȘtre que ce sont les autres le problĂšme ? Mais nous ne sommes pas lĂ  pour changer les autres, mais pour les aimer. Pour aimer il faut voir, ce qui est impossible quand on est contrariĂ©, ou aveuglĂ© par des fortes Ă©motions positives ou nĂ©gatives. Ils disent que l’amour est aveugle, mais c’est faux ! Rien n’est aussi clair que l’amour, l’attachement est aveugle, car basĂ© sur de fausses croyances. Je t’aime veut dire, je te veux pour moi, je suis possessif de toi, je ne serai pas heureux sans toi et je dĂ©pends Ă©motionnellement de toi. C’est une drogue, une maladie, alors que notre culture nous la prĂ©sente comme la vertu suprĂȘme. Mais ce sont des conneries. Qui ose dire ça ? Tu es aveugle et fou quand tu es amoureux. Tu ne vois pas l’autre personne, tu projettes une image pleine d’espoir de l’autre personne et c’est ce que tu aimes. Quand on n’attend rien de l’autre, on ne dit pas qu’on est amoureux. CAS EXTREMES Jusqu’ici, tout ce dont je parle sont des choses sur lesquelles je suis trĂšs ouvert ou que j’ai dĂ©jĂ  intĂ©grĂ© dans mon fonctionnement au fur et Ă  mesure de mes expĂ©riences. Mais il reste des choses qui me laisse encore un peu perplexe et sur lesquelles je mĂ©dite. Notamment sur des sujets sensibles comme la mort, la violence ou la misĂšre. D’aprĂšs son raisonnement, la contrariĂ©tĂ© que nous ressentons quand nous perdons quelqu’un colĂšre, tristesse, culpabilitĂ©, n’est pas nĂ©cessaire et liĂ© Ă  un attachement, ce qui peut sembler blasphĂ©matoire. Et comme vous, je ne suis pas lĂ  pour le croire sur parole, mais pour Ă©couter cette possibilitĂ©. Car si ça me paraĂźt impossible, c’est que j’ai Ă©tĂ© programmĂ© de cette façon et je peux passer Ă  cĂŽtĂ© d’une vĂ©ritĂ© Ă  cause de croyances limitantes. Donc ça ne me coĂ»te rien d’écouter son raisonnement qui est le suivant je ne serais pas en deuil si je n’étais pas attachĂ©, si ce n’était pas pour MA perte. Si d’une certaine maniĂšre, je n’avais pas fait de cette personne MON bonheur. Mais si je l’apprĂ©cie et que je l’aime, dans le sens oĂč je suis sensible Ă  elle, je tiens Ă  elle, je veux son bonheur, mais je la laisse libre et elle n’est pas mon bonheur ; alors je ne lui ai pas donnĂ© le pouvoir de dĂ©cider, si je serai heureux ou non, et je ne serais pas en deuil de son absence, de son rejet ou de sa mort. Concernant les violences physiques et morales, il serait Ă©galement possible, mais loin d’ĂȘtre facile, de les vivres avec une certaine sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©galement. D’agir pour les arrĂȘter, sans forcĂ©ment ĂȘtre contrariĂ©. Bien sĂ»r avant de pouvoir imaginer arriver Ă  ce stade, il faut d’abord rĂ©ussir Ă  dĂ©passer les petites contrariĂ©tĂ©s du quotidien. Comme le dit un proverbe chinois un voyage de mille kilomĂštres commence par un seul pas ». L’important c’est de savoir que ce n’est pas impossible, c’est la seule façon de pouvoir prendre cette direction. PubliĂ© le 23/12/2016 Ă  14h25 , mis Ă  jour le 04/10/2018 Ă  10h54 Au mitan de la vie, les enfants sont souvent partis. L’amour perdure chez certains ou se rĂ©invente chez d’autres. Mais comment aime-t-on Ă  50 ans ? A cette question, deux couples entre 52 et 54 ans donnent leurs visions de la sĂ©duction, de l’amour, du couple et de la sexualitĂ©. En dĂ©cryptant les enjeux qui se jouent dans les relations, le psychologue Gabriel Delesse livre son analyse. La sĂ©duction Ă  50 ans Marion et Joseph, 52 ans, sont en couple depuis trente-cinq ans. Pour eux, la sĂ©duction rĂ©pond Ă  des valeurs communes l’estime de soi et le bien-ĂȘtre. "Je m'arrange pour avoir du charme car c'est important en amour. Le parfum, la lingerie font partie de la panoplie de sĂ©duction. On le fait d'abord pour soi-mĂȘme", explique Joseph. "De mon cĂŽtĂ©, je m'occupe plus de lui faire un bon petit plat, d'ĂȘtre bien habillĂ©e pour lui plaire", ajoute Marion. Analyse de Gabriel Delesse "La sĂ©duction n’est pas forcĂ©ment sexualisĂ©e. Contrairement Ă  ce qu’on peut lire dans la littĂ©rature, il y a quelque chose qui va au-delĂ  de l’érotisme et de la valeur esthĂ©tique. Dans le processus de la rencontre, chacun explique "qui il a vu" en face de lui et ce qui lui a donnĂ© envie de continuer ensemble. Joseph, par exemple, voyait en Marion une personne qui aimait bien cuisiner. Lorsque des couples relatent des moments forts en thĂ©rapie, bien souvent ils dĂ©crivent la fabrication d’une intimitĂ© relationnelle. L’évocation du partage d’une boĂźte de chocolats devant leur film prĂ©fĂ©rĂ© peut susciter l’émoi. On est bien loin de l’érotisation de la sĂ©duction." La vision du couple Ă  50 ans Marion et Joseph ont créé leur famille. Et maintenant que les enfants ont pris leur envol, ils prennent du recul. "On se retrouve tous les deux. Alors des petites escapades comme un restaurant sont les bienvenues. Aujourd'hui, on n’a plus les mĂȘmes attentes. Avant, on ne pensait qu'Ă  faire l'amour. Maintenant, on apprĂ©cie plus un bon petit vin et on discute plus sĂ©rieusement." Le couple se prĂ©occupe de l'avenir de la famille. "On rigole moins mais on essaie de mettre de l'ambiance", glisse Joseph. Pour Alfred et Manon, le couple fait la force. "On a le pouvoir d'affronter la joie, la peine, les naissances, les deuils", prĂ©cise Manon. La cinquantenaire croit Ă  l’entre-aide. "Je suis aussi lĂ  pour temporiser Ă  certains moments car Alfred peut ĂȘtre dans la revendication lorsque l'on est en sociĂ©tĂ©. Sinon, on est trĂšs serviables. On aide le voisinage mais on protĂšge notre intimitĂ©. On fait du Qi Gong ensemble et on adore les randonnĂ©es. Bien souvent, c'est Alfred qui est Ă  l'initiative du programme mais moi je suis facilement. Dans notre couple, on arrive Ă  trouver un Ă©quilibre. On fait beaucoup de choses ensemble mais chacun a son univers. Je fais de l'aquagym le lundi et Alfred s'occupe du club vosgien." Sur ces diffĂ©rents points, son compagnon dĂ©veloppe "Il m'arrive de partir cinq jours en randonnĂ©e avec des amis. On part aussi souvent en vacances avec d'autres couples. Cela nourrit le nĂŽtre." Comme l’explique Manon, elle n’aime pas"les habitudes". "J'ai envie de continuer Ă  surprendre, de prĂ©parer des petits weekends Ă  deux avec plein de projets de tendresse." Analyse de Gabriel Delesse "Pour que le couple continue Ă  exister, l’intime est essentiel, mais la reconnaissance de l’extĂ©rieur peut aussi ĂȘtre importante. Cela peut passer par la famille et les amis, mĂȘme si au dĂ©part, le couple est comme un club privĂ© Ă  deux entrĂ©es. Pour fonctionner, il lui faut des rituels, comme des cĂ©rĂ©monies suite Ă  un emmĂ©nagement, un PACS par exemple. Au fil des ans, les femmes ont notamment besoin de rĂ©activer le cĂŽtĂ© sucrĂ© de la relation. Il faut que les individus soient sur la mĂȘme longueur d’onde, Ă  ce moment-lĂ . La relation entre deux individus est comparable au tracĂ© de deux chemins parallĂšles. TantĂŽt, il y a des besoins de rapprochement, de crĂ©er l’unitĂ© comme c’est la volontĂ© exprimĂ©e par Manon. TantĂŽt il y a des Ă©carts, des besoins de s’investir pour les autres, comme dans le milieu associatif par exemple. Manon et Alfred se satisfont de faire des choses ensemble, tout en prĂ©servant leur intimitĂ©. C’est un certain modĂšle du couple qui a besoin Ă  la fois d’intimitĂ© et "d’extimitĂ©"". À voir aussi La vision de l'amour Ă  50 ans Marion et Joseph s’accordent Ă  dire "L'amour n'est plus aussi charnel, il y a plus de tendresse. J'aime lui prendre la main, la sentir dans le cou." Par rapport Ă  leur relation Ă  l’ñge de 20 ans, Alfred et Manon se sentent moins dans l’euphorie. "Avec les annĂ©es, on se connaĂźt. On n'a plus besoin de chercher ou de tĂąter le terrain. Tu sais d'emblĂ©e ce que l'autre souhaite, d'aprĂšs le regard. Ce qui est surprenant, c’est que l’on pense souvent la mĂȘme chose au mĂȘme moment." Analyse de Gabriel Delesse "Dans la vision de l’amour, il est plus question d’intimitĂ© que d’érotisme. Pour fabriquer le club exclusif du couple, il faut sans cesse pouvoir s’ajuster, synchroniser ses envies. Si la routine s’installe, le risque est d’ĂȘtre tentĂ© de voir si son potentiel "sĂ©duction" fonctionne Ă  l’extĂ©rieur. AprĂšs trente ans de vie commune, l’accomplissement peut Ă©galement passer par d’autres choses, comme l’acquisition de biens matĂ©riels. Encore une fois, il y a un besoin de reconnaissance extĂ©rieure. Le couple ne se compose pas juste de deux individus, l’environnement et les enfants interviennent dans son fonctionnement. Au mitan de la vie, les enfants sont partis. Certains couples connaissent le syndrome du "nid vide". Quelques-uns arrivent Ă  se rĂ©inventer, d’autres risquent la crise." La sexualitĂ© Ă  50 ans Avec les annĂ©es et l’expĂ©rience, Joseph prend plus son temps. "J’essaie d'ĂȘtre attirant, je me prĂ©pare, je m'Ă©pile et j’essaie de me prouver que je plais encore. Actuellement, notre vie sexuelle est un peu en stand-by, comme je prends des antidĂ©presseurs. Mais il reste toujours les fantasmes que l'on dĂ©veloppe avec les annĂ©es. Je ne pense pas en avoir eu Ă  20 ans. AprĂšs cela dĂ©pend de la partenaire. Certains peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s, d'autres restent dans le jardin secret." Analyse de Gabriel Delesse "On se situe plus au niveau de la nĂ©gociation que du fantasme. Chacun a ses fantasmes. La question est de savoir ce qui est possible entre deux personnes et ce qui est envisageable de demander ou non. La sexualitĂ© est un domaine oĂč le couple communique sans parler. L’humain Ă©volue dans ses fantasmes, ses envies et ses idĂ©es aussi. Evoquer Ă  l’autre ses fantasmes pose la question de la confiance rĂ©ciproque. En dĂ©voilant ses fantasmes, il faut pouvoir accepter d’ĂȘtre déçu et de ne plus ĂȘtre dans l’illusion." * Pour des raisons d’intimitĂ©, les prĂ©noms ont Ă©tĂ© changĂ©s. Vous l'aimez, mais lui ne vous aime pas. AĂŻe. On sait, ça fait mal. La meilleure façon d'oublier votre crush, c'est de passer Ă  autre chose. Voici 7 façons d'oublier votre crush qui ne ressent rien pour vous. L'amour, ce n'est jamais simple. Dans un monde parfait, tout le monde aimerait tout le monde et les sentiments seraient systĂ©matiquement partagĂ©s. Dans la vraie vie, c'est un peu plus compliquĂ©. Depuis quelques mois, vous ĂȘtes amoureuse d'un garçon qui, malheureusement, ne vous aime pas en retour. On sait, cette situation n'a rien de plaisant et risque de vous faire beaucoup souffrir. Le problĂšme, c'est que vous ne pouvez pas contrĂŽler vos sentiments et que vous ne pouvez certainement pas le forcer Ă  vous apprĂ©cier. En tout cas, pas de cette maniĂšre-lĂ . Cela arrive plus souvent qu'on ne le pense c'est peut-ĂȘtre un ex que vous n'arrivez pas Ă  oublier, ou alors un ami dont vous vous ĂȘtes beaucoup rapprochĂ©e ces derniers temps. Pour certaines personnes, cet amour Ă  sens unique semble survenir plus souvent que chez d'autres. La conseillĂšre en relations, Tarra Bates-Duford, explique au site Bustle que selon elle, l'amour non-rĂ©ciproque est souvent dĂ» aux habitudes amoureuses de chacun. Par exemple, si vous vivez vos relations amoureuses avec calme et sĂ©rĂ©nitĂ©, vous aurez moins de chance de tomber amoureuse de quelqu'un qui ne vous aime pas. Mais la maniĂšre de s'attacher n'est pas le seul critĂšre d'un amour non-partagĂ©. "Nous sommes plus susceptibles d'Ă©prouver ce mal quand nous idĂ©alisons les relations", ajoute-t-elle. Si vous avez dĂ©jĂ  vĂ©cu une relation amoureuse fusionnelle, avec de forts sentiments, vous allez chercher Ă  reproduire ce schĂ©ma pour ressentir les mĂȘmes choses. C'est pourquoi un crush innocent peut rapidement se transformer en amour non-rĂ©ciproque. MĂȘme s'il est difficile de l'admettre, la meilleure chose Ă  faire quand vous Ă©prouvez cela pour quelqu'un qui ne vous le rend pas, est d'essayer de tourner la page et de passer Ă  autre chose. Voici 7 façons d'oublier votre crush qui ne ressent rien pour vous. 1- Posez-vous les bonnes questions Une des meilleures façons de surmonter votre peine est de comprendre pourquoi vous ressentez quelque chose pour cette personne. Vous devez vous demander si c'est uniquement parce que vous ĂȘtes seule ou parce que vous Ă©prouvez de vĂ©ritables sentiments. "Certaines personnes n'arrivent pas Ă  rester cĂ©libataire trĂšs longtemps. Elles ne sentent en sĂ©curitĂ© qu'en Ă©tant dans une relation et c'est Ă  ce moment-lĂ  qu'elles reprennent confiance en elles. Cela peut malheureusement signifier qu'elles vont se mettre en couple trop rapidement, avec quelqu'un qui ne leur correspond pas ou tout simplement s'attacher Ă  quelqu'un qui ne les aime pas", explique l'experte Tarra Bates-Duford. 2- Autorisez-vous Ă  ĂȘtre triste Quand vous dĂ©couvrez que votre crush sort avec une nouvelle personne ou enchaĂźne les rendez-vous amoureux, vous souffrez. Cela ne sert Ă  rien d'ignorer cette souffrance et encore moins de la camoufler sous des faux sourires. Cela fait du bien, parfois, de se laisser aller. Cela permet de mieux l'accepter et de plus rapidement tourner la page. "Vous devez vous donner la permission de pleurer et d'ĂȘtre Ă©nervĂ©e", conseille la thĂ©rapeute Alisha Powell. "Laissez-vous le temps de vivre cette souffrance, pour aller mieux ensuite", ajoute-t-elle. 3- Sortez et rencontrez de nouvelles personnes C'est le conseil que vous entendrez Ă  chaque fois que vous venez de vous sĂ©parer ou de vivre un dĂ©sastre amoureux. Et mĂȘme si c'est plus facile Ă  dire qu'Ă  faire, c'est effectivement un excellent moyen d'aller de l'avant. "Prendre le temps de sortir et de voir d'autres personnes vous fera le plus grand bien, et cela pourra Ă©galement vous permettre de rencontrer quelqu'un qui partage vos sentiments", affirme la conseillĂšre Bates. MĂȘme si cela peut prendre du temps, vous devez absolument Ă©viter de vous renfermer sur vous-mĂȘme. 4- RĂ©flĂ©chissez au futur Vous ĂȘtes amoureuse de cet homme, d'accord. Mais Ă  la fin de la journĂ©e, vous aurez juste envie de retrouver quelqu'un qui vous aime vraiment comme vous ĂȘtes. Vous ne devez pas faire votre vie avec une personne qui va entrer et sortir de votre vie comme bon lui semble. En se fichant Ă©perdument de vous. Vous devez dĂ©finir quel homme vous souhaitez voir dans votre vie, en dĂ©finissant ses qualitĂ©s et son caractĂšre "Au lieu de penser Ă  votre coup de coeur celui qui ne veut pas de vous, focalisez-vous sur votre homme idĂ©al. À deux trois critĂšres prĂšs, il existe forcĂ©ment quelque part, et surtout, il sera amoureux de vous", conseille la psychothĂ©rapeute Monica A. Ross. 5- Évaluez vos erreurs "Vous devez absolument regarder en arriĂšre et reconnaĂźtre Ă  quel moment dans votre relation avec votre crush, vous avez pu tomber amoureuse", explique Christie Tcharkhoutian, thĂ©rapeute. Est-ce parce qu'il a eu un comportement ambigu ? Est-ce parce que votre amitiĂ© a Ă©tĂ© trop forte ? Est-ce vous, qui vous ĂȘtes fait des fausses idĂ©es ? Se poser ce genre de questions peut ĂȘtre douloureux mais cela vous permettra d'Ă©viter de refaire les mĂȘmes erreurs la prochaine fois ou de mieux dĂ©tecter les signaux. 6- ArrĂȘtez de l'idĂ©aliser Quand vous tombez amoureuse d'une personne, vous avez tendance Ă  ne voir que ses bons cĂŽtĂ©s et Ă  oublier ses dĂ©fauts elle en a forcĂ©ment. Voir la perfection en un individu ne vous permettra pas d'avancer. Le monde n'est pas parfait et personne ne l'est ! ArrĂȘtez d'idĂ©aliser votre crush, car, comme vous, il a des dĂ©fauts. 7- Prenez confiance en vous "La meilleure façon de passer Ă  autre chose, c'est de reprendre confiance en vous. Vous devez ĂȘtre fiĂšre de vous, car vous ĂȘtes capable d'aimer quelqu'un sans forcĂ©ment attendre une rĂ©ciprocitĂ©", affirme la thĂ©rapeute Christie Tcharkhoutian. "Il est difficile de penser de cette façon aprĂšs avoir Ă©tĂ© rejetĂ©e, mais changez votre maniĂšre de voir les choses. Quand vous rencontrerez une nouvelle personne, vous vous remercierez d'avoir pris cette expĂ©rience comme quelque chose de bĂ©nĂ©fique, plutĂŽt que de vous fermer Ă  toute rencontre amoureuse", ajoute-t-elle. Et pour tomber une nouvelle fois amoureuse, vous devez d'abord reprendre rebooster votre ego. C'est en vous aimant d'abord que les autres vous tomberont dans les bras. Promis. Beaucoup croient que l’amour suffit pour faire durer un couple. Les exemples sont pourtant nombreux de couples qui s’aiment et pourtant se sĂ©parent. Pourquoi se quitter quand on s’aime encore? Certaines ruptures sont-elles nĂ©cessaires pour mieux se retrouver? Tous nos conseils pour y voir plus clair dans votre vie amoureuse!Pourquoi rompre quand l’amour est lĂ ?Parfois il ne suffit pas d’aimer
 La vie conjugale et amoureuse est si complexe qu’elle peut pousser Ă  la sĂ©paration mĂȘme ceux qui s’aiment. Les motifs peuvent ĂȘtre nombreux. Mais il faut avant tout bien les identifier, soit pour s’en prĂ©munir, soit pour y tĂȘte sur le podium l’infidĂ©litĂ©On assimile souvent l’infidĂ©litĂ© Ă  une absence d’amour. Effectivement, cela en a tout l’air! On donne du temps, de la tendresse, du sexe Ă  quelqu’un d’autre que la personne que l’on aime. La plupart du temps, l’infidĂšle est conduit Ă  mentir, Ă  dissimuler son cela fissure le couple et peut conduire Ă  la rupture. IncomprĂ©hension mutuelle, manque de respect, cris et disputes amĂšnent Ă  des points de non-retour. Et pourtant, la plupart du temps, l’amour est toujours sexualitĂ©Les relations sexuelles sont un ciment du couple. Une vie sexuelle intense permet de crĂ©er une intimitĂ© et une proximitĂ© qui renforce l’amour. Pourtant, la vie quotidienne Ă©loigne parfois certains couples et leur sexualitĂ© s’en ressent. Vous vous couchez Ă  des heures diffĂ©rentes, vous avez des contraintes professionnelles qui vous accaparent, les enfants gĂ©nĂšrent de la les corps ne se touchent plus aussi souvent, on peut avoir le sentiment que les coeurs aussi s’éloignent. Le manque de dĂ©sir peut ĂȘtre assimilĂ© Ă  un manque d’amour alors que ce n’est pas toujours le Avez-vous une chance de RECONQUÉRIR VOTRE EX ? Ne manquez surtout pas le questionnaire unique que je vous ai prĂ©parĂ© afin d'Ă©valuer vos chances de reconquĂ©rir votre ex. Et dĂ©couvrez gratuitement une stratĂ©gie unique pour obtenir une seconde chance avec votre ex. >> Cliquez ici pour faire le test. Ne trichez pas Ă  la question 7Les famillesLa famille est un point d’ancrage et un point d’appui. Pourtant, dans certains couples, elle devient source de discorde et de dĂ©saccords qui conduisent au conflit. Votre belle-mĂšre ne vous accepte pas, votre soeur dĂ©teste votre femme, vos enfants n’acceptent pas votre nouveau compagnon autant de situations familiales qui laissent place aux disputes ne choisit pas sa famille mais elle reste toujours lĂ ! Parfois, pour mettre un terme aux tensions, il paraĂźt plus simple de se quitter quand on s’aime enfantsAvoir des enfants peut souder un couple. En construisant une famille, on crĂ©e un nouveau cocon. Mais la vie n’est pas si facile! Lorsque les parents n’ont pas la mĂȘme vision de l’éducation, les mĂȘmes exigences, les mĂȘmes attentes, des tensions peuvent surgir. Les liens amoureux se distendent alors et le couple conjugal n’est plus qu’un couple oublie qu’on s’aime quand les divergences sont trop prĂ©sentes. Vous ne voyez plus que ce qui vous sĂ©pare au lieu de rester attentif Ă  tout ce qui vous a rĂ©uni et vous a conduits Ă  fonder une centres d’intĂ©rĂȘtCertains d’entre nous sont accaparĂ©s par une activitĂ©, un travail, une passion. Cet Ă©lĂ©ment qui n’appartient pas au couple prend souvent trop de place. Votre femme est une grande fan d’un chanteur, elle y consacre la plupart de ses week-ends pour suivre les concerts, mĂȘme en tournĂ©e. Vous ĂȘtes passionnĂ© de voitures, vous passez tout votre temps libre les mains dans le cambouis et vous dĂ©laissez votre compagne. On pourrait multiplier les les centres d’intĂ©rĂȘt et les hobbies ne sont pas partagĂ©s, c’est le temps amoureux du couple qui en pĂątit. On ne trouve pas d’autre choix que la sĂ©paration car renoncer, mĂȘme un peu, donnerait la sensation de rĂ©duire sa quitter quand on s’aime encore trouve aussi souvent sa cause dans l’argent. Les finances du couple conditionnent le quotidien. Si vous ĂȘtes Ă©conome alors que votre femme aime se faire plaisir, si vous ne voyez pas l’intĂ©rĂȘt d’épargner alors que votre compagnon rĂȘve d’une rĂ©sidence secondaire, vous avez lĂ  des motifs de sĂ©paration !Pourtant l’amour est sans lien en apparence avec l’argent. Les cordons de la bourse deviennent cependant les cordons de la discorde si nos fonctionnements quitter quand on s’aime encore arrive donc souvent. Mais ces ruptures ne sont pas fatales car il reste l’essentiel. On peut mĂȘme y voir un grand bienfait si l’on parvient Ă  tirer des leçons positives de la sĂ©paration. NOUVEAU Avez-vous une chance de RECONQUÉRIR VOTRE EX ? Ne manquez surtout pas le questionnaire unique que je vous ai prĂ©parĂ© afin d'Ă©valuer vos chances de reconquĂ©rir votre ex. Et dĂ©couvrez gratuitement une stratĂ©gie unique pour obtenir une seconde chance avec votre ex. >> Cliquez ici pour faire le test. Ne trichez pas Ă  la question 7Les bienfaits de la rupture quand on s’aime encoreLa vie conjugale comporte un lot de contraintes quotidiennes qui nous font souvent perdre de vue l’essentiel. On se dispute Ă  cause des tĂąches mĂ©nagĂšres, des horaires de travail, des activitĂ©s des enfants. On perd de vue tout ce qui nous rassemble et on focalise sur les inconvĂ©nients de la vie de couple. Une sĂ©paration peut ĂȘtre salutaire pour sauver l’amour si l’on s’y prend bien!La distance qui rĂ©unitDe la distance peut jaillir le manque. Se quitter quand on s’aime encore revient Ă  se dĂ©barrasser de tout ce qui semble nous peser. Mais en se libĂ©rant de ces poids, on dĂ©couvre tout ce que la prĂ©sence de l’autre nous apportait. Vous vous disputiez pour faire la vaisselle, mais vous aviez oubliĂ© comme votre mari cuisinait bien! Vous ĂȘtes libre de regarder la tĂ©lĂ© toute la nuit si vous voulez mais vous avez perdu la prĂ©sence rĂ©confortante de votre femme dans votre se sĂ©parant, on prend pleinement conscience de tout ce que nous donnait celui ou celle qu’on aime. On se rend compte qu’on ne pensait mĂȘme plus Ă  s’embrasser en quittant la maison. Vous rĂ©alisez que vous aviez besoin de ses sms anodins au cours de votre journĂ©e. Vous rentrez seule le soir dans une maison sans vie, sans son odeur, sans ses un lien nouveauLa vie de couple vous avait peut-ĂȘtre fait perdre le sens mĂȘme de votre amour mutuel. Vous ne saviez plus ce que vous aimiez chez lui ou chez elle. Vous ne pouviez plus voir que ses dĂ©fauts sans vous rapprocher de ses qualitĂ©s. La distance de la sĂ©paration remet les choses en ordre, redonne le sens des prioritĂ©s. Cela permet aussi de rĂ©veiller les sentiments de son quitter quand on s’aime encore peut alors devenir une chance si l’on prend le temps de se retrouver diffĂ©remment. Il ne s’agira pas de se prĂ©cipiter l’un vers l’autre au premier coup de cafard. Il faudra avant tout comprendre les raisons qui vous ont poussĂ©s Ă  la rupture pour ne pas retomber dans les mĂȘmes et se remettre en questionLa pire des choses Ă  faire serait de se focaliser sur des reproches mutuels. Tout en analysant ce qui vous pesait dans votre vie de couple, il faut avoir la luciditĂ© de vous questionner sur vous-mĂȘme. Ai-je Ă©tĂ© un mari attentionnĂ©? Ai-je tĂ©moignĂ© Ă  mon compagnon tout l’amour que je lui porte? Pourquoi faisait-on moins l’amour? Qu’est-ce que je dois faire Ă©voluer de mon cĂŽtĂ© pour que notre relation puisse fonctionner? Qu’est-ce qui m’a manquĂ©?La sĂ©paration vous donne l’opportunitĂ© de faire face, en toute luciditĂ©, Ă  tous ces questionnements. Il faut d’abord les conduire avant d’en faire part Ă  l’autre. Et, quand vous viendrez l’un vers l’autre, chacun doit avoir fait sa part du chemin de la Avez-vous une chance de RECONQUÉRIR VOTRE EX ? Ne manquez surtout pas le questionnaire unique que je vous ai prĂ©parĂ© afin d'Ă©valuer vos chances de reconquĂ©rir votre ex. Et dĂ©couvrez gratuitement une stratĂ©gie unique pour obtenir une seconde chance avec votre ex. >> Cliquez ici pour faire le test. Ne trichez pas Ă  la question 7La verbalisation et la communication sans agressivitĂ© sont les clĂ©s des relations qui fonctionnent et qui permettent Ă  chacun de s’épanouir tel qu’il est. Il vous faudra aussi proposer des solutions aux problĂšmes que vous aurez fait Ă©merger. Et puis, dĂ©voiler ses sentiments Ă  son ex reste le meilleur moyen de reconquĂȘte. Bien au-delĂ  des reproches. Comment pensez-vous mieux gĂ©rer votre temps pour vous consacrer davantage Ă  votre couple? Comment rĂ©veillerez-vous le dĂ©sir entre vous? Comment participerez-vous mieux aux tĂąches mĂ©nagĂšres? Quels compromis pourrez-vous proposer pour la gestion du budget?C’est en vous avançant vers la personne que vous aimez avec le fuit de votre introspection et de vos rĂ©flexions que vous pourrez conquĂ©rir un nouveau bonheur. Se quitter quand on s’aime encore devient alors une opportunitĂ© de se retrouver plus la rupture les issues pour se retrouverSe quitter quand on s’aime encore est une dĂ©cision lourde de consĂ©quences. Quand on vit ensemble, il faut dĂ©mĂ©nager. Quand on a des enfants, il faut leur expliquer. Et, mĂȘme si on vit sĂ©parĂ©ment sans enfant, cela reste un cap difficile Ă  surmonter. Il existe pourtant des issues pour se retrouver Ă  condition de respecter des principes l’autreSe quitter quand on s’aime encore a un grand avantage on est souvent moins tentĂ©s de se faire souffrir. MĂȘme si la tentation est prĂ©sente, il faut absolument lutter contre! Sachez vous respecter mutuellement, vous parler avec mesure, ne pas faire subir Ă  l’autre ce que vous n’aimeriez pas qu’il vous fasse. C’est la rĂšgle numĂ©ro 1. Si la sĂ©paration donne lieu Ă  des mots qui dĂ©pensent votre pensĂ©e, Ă  des actes pour attiser la jalousie, Ă  des propos malveillants, vous ne reconstruirez rien de la sĂ©parationSi l’un d’entre vous a besoin de plus de distance, d’échanges moins frĂ©quents, c’est sans doute un passage nĂ©cessaire pour qu’il se retrouve lui-mĂȘme. Acceptez-le. Vous avez dĂ©cidĂ© de vous sĂ©parer cela a des consĂ©quences. Vous ne pouvez pas attendre de la personne que vous aimez qu’elle se conduise comme si vous Ă©tiez toujours ensemble. Profitez-en pour vous recentrer sur vous-mĂȘme, vos choix, vos envies, vos le temps pour se retrouverAcceptez la sĂ©paration c’est accepter le temps de la remise en question. Il peut durer plusieurs semaines voire plusieurs mois. Se quitter quand on s’aime encore deviendra une opportunitĂ© si, et seulement si, vous vous accordez le temps nĂ©cessaire pour vous retrouver. Des retrouvailles enflammĂ©es pour partager une nuit d’amour ne rĂ©soudront aucun de vos points de discorde. Elles ne seront qu’un court moment d’illusion et vous vous retrouverez confrontĂ©s aux mĂȘmes problĂšmes au rĂ©veil ou le jour suivant!Quand on s’aime encore, une sĂ©paration peut ouvrir de nouveaux horizons. Il faut pour cela savoir la saisir comme une occasion de rebattre les cartes, de tout remettre Ă  plat et de retrouver l’essentiel l’amour qui vous dit.

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